Le géant mondial de l’acier Arcelormittal reste en litige sur les actifs de Liberty Steel France
La société mère en difficulté de Liberty, GFG Alliance, a déclaré que le géant mondial de l’acier ArcelorMittal était toujours en concurrence pour les principales activités françaises de Liberty Steel, malgré l’annonce d’un accord intérimaire avec l’allemand Saarstahl. Le Trésor français a annoncé jeudi qu’un accord de principe avait été signé entre Liberty et Sarchtal pour l’achat de l’aciérie française d’Ascoval et de l’usine ferroviaire de Haiyang.
« Le Liberty Steel Group (…) a présenté un certain nombre d’options pour assurer l’avenir de Liberty Steel France (LSF), qui comprend Liberty Ascoval et Liberty Rail Hayang », a déclaré jeudi soir à l’AFP un porte-parole du groupe Liberty Steel.
« Si nous souhaitons garder LSF au sein du groupe, nous avons également identifié deux acheteurs de confiance, à ArcelorMittal et à Saarstahl, qui pourront capitaliser sur nos ambitions pour l’entreprise. »
Liberty Steel subit une restructuration drastique pour décharger des actifs après l’effondrement du financier controversé de GFG Greensill plus tôt cette année.
« Les principales parties prenantes de LSF décideront désormais de la meilleure façon d’assurer la confiance des employés de l’usine, des clients et des autres parties prenantes dans l’avenir durable des entreprises », a déclaré un porte-parole de GFG.
« Les deux sociétés ont été confrontées à une réduction significative du soutien au fonds de roulement depuis l’effondrement de Greensill Capital et nous avons travaillé dur au cours des derniers mois pour obtenir de nouveaux financements et explorer des options de vente pour elles », a-t-il ajouté.
La GFG Alliance, qui appartient au milliardaire britannique et indien Sanjeev Gupta, était le plus gros client de Greensell au moment de la chute du géant de la finance en mars.
Grencelle Capital, qui a contourné la réglementation stricte imposée aux banques traditionnelles, s’est spécialisée dans les prêts aux entreprises à court terme à travers un modèle économique complexe et opaque qui a finalement conduit à son effondrement interne.
L’affaire a également mis en évidence les pratiques commerciales que Gupta critique, le gouvernement britannique qualifiant la structure du groupe GFG de « trop opaque » après avoir refusé de le renflouer.