Le diabète gestationnel peut être détecté tôt et prévenu grâce à l’analyse du microbiome
De plus, le rapport a été publié dans ‘Microbiote BMJLe microbiome intestinal semble jouer un rôle dans la pathogenèse de l’inflammation du DG, l’interleukine-6 pouvant contribuer à la pathogenèse.
« Plusieurs études ont trouvé une composition altérée du microbiome intestinal chez les femmes atteintes de DG ; la plupart étaient basées sur des échantillons prélevés après le diagnostic », dit-elle. Le rapport indique.
Nos résultats indiquent que des différences microbiennes entre le groupe GDM et le groupe témoin, lors du contrôle des variables confondantes, sont présentes en T1 [the first trimester] Et ils sont motivés par des taxons particuliers plutôt que par des changements au niveau communautaire, ce qui entraîne de légères différences de composition.
Fournissant la preuve de leur affirmation, l’équipe a pu prédire avec précision l’apparition future du DG à T1 dans une approche d’apprentissage automatique pour prédire le DG en fonction des caractéristiques du patient.
« Notre modèle combiné prédit le DG avec une très grande précision, et même un modèle axé sur les germes peut prédire l’apparition de la maladie dans deux populations géographiquement diverses. Cet outil permet une prédiction précoce précise, des plans de soins et une prévention potentielle de cette maladie, améliorant à la fois la santé maternelle et fœtale. résultats.
Et ils ajoutent : « … en général, la prédiction peut (et peut probablement) être améliorée en utilisant les caractéristiques du microbiote local, mais les différences au niveau du genre dans le microbiome peuvent être utilisées comme prédicteurs généraux en l’absence de données locales.
le problème
Le diabète sucré gestationnel (DSG) est le développement d’une intolérance au glucose pendant la grossesse chez les femmes non diabétiques et touche environ 10 % des femmes enceintes. De plus, l’incidence du DG augmente dans le monde, principalement en raison de la prévalence croissante du surpoids et de l’obésité, de l’âge maternel avancé et de la croissance de la population à risque.
Les conséquences du DG comprennent un large éventail de complications obstétricales et métaboliques à la fois pour la mère (par exemple, la pré-éclampsie, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires) et le nouveau-né (principalement la macrosomie et l’hypoglycémie). De nombreuses complications peuvent être évitées si le DG est détecté et pris en charge de manière appropriée, mais une détection précoce peut permettre une amélioration complète des risques associés au DG à court et à long terme.
en train d’étudier
L’équipe a recruté de manière prospective 394 femmes au cours du T1, et 44 (11 %) d’entre elles ont développé un DG, tel que diagnostiqué par un test de tolérance au glucose (GTT) au cours du troisième trimestre de la grossesse. 350 autres femmes ont servi de contrôle (« femmes enceintes en bonne santé »).
L’équipe a identifié des biomarqueurs de DG au cours du premier trimestre de la grossesse en profilant le microbiome intestinal, les profils de cytokines métaboliques et les profils de cytokines pro-inflammatoires des femmes qui seraient et ne seront pas ultérieurement diagnostiquées avec un DG. L’équipe a ensuite étudié si le microbiome gestationnel précoce était à l’origine du développement du DG à l’aide de souris sans germes (GF).
À l’aide d’une suite d’outils «omiques», ils ont identifié des biomarqueurs pour l’apparition du DG dès le premier trimestre de la grossesse. Les femmes en T1, qui ont ensuite développé un DG, ont présenté une dysbactériose de la flore intestinale ainsi qu’une augmentation des cytokines pro-inflammatoires sériques et une diminution des taux d’AGCC fécaux. De plus, des modifications microbiennes spécifiques de leur microbiote étaient directement associées aux caractéristiques phénotypiques du DG (résistance à l’insuline et inflammation de bas grade).
Enfin, ils ont utilisé une approche d’apprentissage automatique pour prédire le DG en fonction des caractéristiques du patient, du microbiome T1 et des informations cliniques, afin de déterminer les délais précoces d’intervention thérapeutique.
Ils montrent que les échantillons de microbiote de T1 seuls peuvent être utilisés pour prédire l’apparition du DG et que les paramètres des dossiers médicaux des patients peuvent améliorer ces prédictions, fournissant un outil puissant pour la prédiction précoce du DG.
Les auteurs notent plusieurs limites à leur étude. À savoir, la dysplasie bactérienne pourrait être la première réponse à l’apparition de la maladie plutôt que la cause. De plus, le transfert du phénotype qu’ils ont observé peut avoir été causé par d’autres matières fécales, notamment des métabolites, des micro-organismes eucaryotes, des virus humains et des phages, bien que dans ce cas également les biomarqueurs bactériens identifiés puissent être pertinents pour le diagnostic.
Enfin, au cours de cette étude, les chercheurs ont abordé les principaux facteurs de risque de DG, l’indice de masse corporelle et l’âge, en utilisant des méthodes statistiques d’appariement ou apparentées. Ils ne peuvent exclure l’influence d’autres caractéristiques cliniques ou démographiques sur nos résultats et ils mettent en évidence la contribution potentiellement importante de ces deux facteurs « confondants ».
Malgré les limites, l’ajout de données sur le microbiome à un modèle d’apprentissage automatique a amélioré notre capacité à prédire le DG et peut également servir d’outil de prédiction de tir indépendant. Ces résultats pourraient être utiles à l’avenir lors de l’exploration de mesures préventives pour le DG.
Le rapport conclut : En résumé, nous avons trouvé des preuves nombreuses et cohérentes que la pathologie du DG commence tôt en T1 dans une grande cohorte de femmes enceintes De plus, nous avons démontré avec succès que les précurseurs du DG apparaissent dans le microbiote intestinal et que le DG précoce a une signature bactérienne qui est à moins partiellement responsable du modèle Le phénotype du DG, évident à partir du transfert du phénotype après la FMT Nos résultats indiquent que le DG est induit par une inflammation accrue, initiée par une dysbactériose microbienne Les recherches futures basées sur nos découvertes peuvent aider à démêler les mécanismes sous-jacents « .
Source: Microbiote BMJ
doi : 10.1136/gotgnl-2022-328406
Le diabète gestationnel est causé par une inflammation causée par des bactéries des mois avant le diagnostic.
Auteurs :: Pinto Y, Frishman S, Turjeman S et al