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Le chef de l’ONU déclare qu’une aide transfrontalière au bastion des rebelles en Syrie est vitale

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Nations Unies (États-Unis) (AFP) – Le secrétaire général des Nations Unies a déclaré mardi dans un rapport interne que l’aide humanitaire transfrontalière à la Syrie restait vitale, car l’autorisation des Nations Unies autorisant l’aide dans les zones tenues par les rebelles dans le nord-ouest du pays devrait expirer sans l’approbation de Damas.

Un rare moment de coopération entre les États-Unis et la Russie en juillet a permis une prolongation de six mois des activités à Bab al-Hawa, le seul poste frontière par lequel l’aide parvient au bastion de l’opposition dans la province d’Idlib. Ce mandat expire le 10 janvier.

« L’assistance transfrontalière reste vitale pour des millions de personnes dans le besoin dans le nord-ouest de la Syrie », a déclaré Antonio Guterres dans un document confidentiel obtenu par l’AFP, ajoutant que plus de quatre millions de personnes avaient besoin d’une assistance critique à travers le pays.

Les États-Unis et de nombreux pays européens estiment que le permis de l’ONU pour traverser entre la Syrie et la Turquie devrait être automatiquement renouvelé pour six mois supplémentaires, sans qu’un nouveau vote soit nécessaire.

Mais la Russie, un allié clé du régime de Damas, s’était précédemment opposée à cette décision, invoquant la souveraineté syrienne.

Moscou a lié toute extension possible au rapport de mardi, ainsi qu’un éventuel nouveau vote.

Le mécanisme transfrontalier fonctionne depuis 2020, via Bab al-Hawa, après que la Russie a imposé en 2019 la suppression de trois autres points d’accès en Syrie.

Dans le document de mardi, le secrétaire général de l’ONU a évoqué un autre projet humanitaire, cette fois à travers les lignes de front, pour atteindre Idlib.

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« S’il est mis en œuvre, ce plan rendra les opérations sur les lignes de front plus prévisibles et efficaces », a noté Guterres.

Mais il a insisté sur l’importance du passage de Bab al-Hawa.

« À ce stade, de tels convois transfrontaliers, même s’ils sont régulièrement déployés, ne peuvent pas reproduire l’ampleur et la portée d’une opération transfrontalière », a-t-il déclaré.

Guterres a déclaré qu’environ 4,5 millions de personnes en Syrie ont besoin d’aide cet hiver, en hausse de 12% par rapport à l’année précédente, en raison de la crise économique et de la pandémie mondiale.

Selon le rapport, seulement 2,9% de la population syrienne a reçu une vaccination complète.

Plus de trois millions de personnes vivent dans la province d’Idlib, dont la plupart est contrôlée par des djihadistes et des combattants alliés.

En juin, les Nations Unies ont déclaré qu’environ 2,4 millions de personnes avaient besoin d’une aide humanitaire.

Beaumont-Lefebvre

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