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La tentative d’un groupe de défense des droits des animaux d’interdire la corrida dans le sud de la France échoue

Les tribunaux se sont prononcés en faveur de la poursuite des corridas à Nîmes, en Occitanie, après que le groupe de protection des animaux Société Protecrice des Animaux (SPA) a déféré plusieurs organisateurs clés des événements en justice pour « atrocités contre les animaux ».

La corrida est populaire dans la ville du sud de la France, avec deux des plus grands événements pour la Pentecôte en juin et les vendanges en septembre.

La SPA a porté l’affaire devant le Tribunal correctionnel contre la torero à cheval Léa Vicens, l’organisateur d’événements Simon Casas et la mairie de Nîmes, sur la base des lois sur la cruauté envers les animaux qui signifient que les contrevenants peuvent encourir jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende.

Les juges ont rejeté cette demande parce que la loi stipule également qu’elle « ne s’applique pas à la tauromachie dans les cas où les traditions locales peuvent être perturbées ».

La SPA devra désormais débourser 3 000 € pour couvrir les frais de justice.

Les juges reconnaissent la cruauté mais aussi la popularité locale

Ce n’est pas la première fois que l’organisation tente de recourir à la justice pour mettre fin à la tauromachie en France. Toutes les affaires portées par l’Association des professionnels soudanais à Bayonne, Béziers, Dax et maintenant Nîmes ont toutes été classées sans suite.

Aucune date n’a encore été fixée pour un prochain procès à Carcassonne.

A Nîmes, la justice a reconnu que les taureaux subissent de « grandes souffrances » lors des corridas.

Les juges ont déclaré: « L’organisation du combat signifie qu’il peut être décrit comme un acte de cruauté envers les bœufs, dans lequel les étapes sont délibérément effectuées dans le but de provoquer la souffrance ou la mort de l’animal. »

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Ils ont également souligné que la tauromachie était une tradition locale populaire, ajoutant : « Des corridas annuelles ont lieu ici depuis plus d’un siècle… l’attention constante d’un nombre suffisant de personnes signifie que nous devons préserver les traditions locales.

L’agence de presse saoudienne a contesté cela, citant un sondage de 2018* dans lequel 74% des personnes en France ont déclaré qu’elles soutenaient une interdiction de la tauromachie qui a conduit à la mort de taureaux.

Rejeter les lois contre la tauromachie

D’autres tentatives pour limiter légalement la tauromachie en France n’ont pas eu beaucoup de succès.

En octobre 2020, la représentante Samantha Casibon a présenté une motion visant à interdire aux mineurs d’assister aux corridas lors des débats à l’Assemblée nationale sur une nouvelle loi sur les droits des animaux.

Dans une lettre ouverte publiée dans Le FigaroQuarante défenseurs de la tauromachie ont répondu : « La tauromachie est avant tout un spectacle, un art, culminant dans la rencontre du courage et de l’honneur de jouer sur le ring. L’interdit de l’art est l’un des fondements de la démocratie moderne.

« Personne ne devrait y assister. Nous demandons au gouvernement que personne ne soit exclu de la participation. »

La proposition de Mme Cazebonne a finalement été jugée inconstitutionnelle.

En janvier 2021, un certain nombre de députés ont également déposé une loi qui exclurait la tauromachie de la catégorie des événements protégés car elle était traditionnelle. Ils ont décrit la tauromachie comme « une pratique d’un autre temps qui tente de légitimer la mutilation et la souffrance haineuse de milliers de taureaux ».

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La loi a été envoyée à une commission permanente pour inspection, mais n’est pas actuellement prévue pour une discussion plus approfondie à l’Assemblée nationale.

*vote Par Ifop par la Fondation Brigitte Bardot menée auprès de 1010 personnes représentant les Français les 28 et 29 mai 2018.

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