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La France tente « d’intensifier la lutte contre le piratage des sites » avec un nouveau grand organisateur – EURACTIV.com

Un nouveau projet de loi sur la réglementation et la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique a été présenté au Cabinet français hier (8 avril).

Ce texte vise à «continuer à adapter notre législation aux nouveaux usages et (à protéger) les artistes et les créateurs de la fraude au XXIe siècle, facilitée par des diffusions en direct, des téléchargements en direct ou en référençant les sites», a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Atal, la réunion de fin.

La nouvelle Autorité de Régulation de l’Audiovisuel et des Communications Numériques (ARCOM) sera créée à partir de la fusion de l’Autorité Supérieure de Diffusion des Œuvres et de Protection des Droits sur Internet (HADOPI) et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) pour « intensifier la lutter contre le piratage des sites et intégrer cette mesure dans une politique plus large d’organisation des contenus en ligne », selon le site du ministère de la Culture.

Cette nouvelle loi devrait également permettre une meilleure protection du droit d’auteur en facilitant toutes les mesures visant à mieux lutter contre les sites contrefaits par la mise en place d’un mécanisme de «liste noire», d’un mécanisme contre les «sites correspondants» et d’un mécanisme spécifique de lutte contre le piratage sportif.

<< Le projet vise à harmoniser les dispositions de la loi sur la propriété intellectuelle (IPC) avec la fusion de HADOPI et de la CSA en une seule autorité publique indépendante dotée de fonctions et de pouvoirs renforcés en vue d'encourager l'élaboration de propositions juridiques et de pratiques juridiques, la protection des les travaux et la réglementation dans le domaine des mesures de protection », comme il lit l'avis du Conseil d'État sur cette question, que NextInpact a pu consulter.

Ce projet de loi fait partie de la grande réforme introduite par l’ancien ministre de la Culture Frank Riester à l’automne 2019, qui a été partiellement abandonnée en raison de la pandémie. Le regain d’intérêt est intervenu après l’échec d’HADOPI qui a coûté, en dix ans, 82 millions d’euros de frais de fonctionnement et de salaires – 1000 fois plus que le montant des amendes qu’il a infligé.

Le texte devrait arriver au Parlement français en mai.

Edité par Samuel Stolton

Astor Abel

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