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Identifier les « lacunes » de la publicité alimentaire en France

En 2019, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté sur la catégorie des préparations pour nourrissons. L’objectif était de déterminer si les marques respectent les normes de composition nutritionnelle réglementées.

Dans le même temps, les enquêteurs du gouvernement ont cherché à vérifier la qualité des publicités nutritionnelles sur et en dehors des étiquettes de ces produits.

Trois ans plus tard, les résultats sont là. Les résultats du DCGGRF révèlent que si la composition nutritionnelle est majoritairement conforme à la réglementation, la majorité des produits testés présentaient un étiquetage aberrant.

Suivi du nourrisson par rapport au lait maternisé

L’objectif principal de l’enquête était de s’assurer de la conformité des préparations pour nourrissons et du suivi des normes de composition de cette catégorie.

Les préparations pour nourrissons pouvant être consommées dès la naissance sont la seule alternative sûre au lait maternel. Afin d’imiter le plus possible le lait maternel, les réglementations précisent les niveaux minimum et maximum de nutriments qui doivent être inclus.

Selon l’ANSES, il s’agit de prévenir la dénutrition et les troubles métaboliques. Pendant l’enfance, une consommation insuffisante d’énergie, de protéines, de lipides, de minéraux ou de vitamines peut avoir des conséquences sur la prise de poids et de taille et sur le développement du cerveau.

« Des doses inadéquates à un âge précoce et une insuffisance à long terme augmentent la sévérité des effets sur le nourrisson. »

En revanche, la préparation de suite peut être utilisée à partir de six mois. Il contient les mêmes ingrédients que les préparations pour nourrissons, mais avec des niveaux plus élevés de fer et de vitamine D.

Vérifiez ce qu’il y a à l’intérieur du colis

Les enquêteurs de la Direction générale de la lutte contre le changement climatique ont examiné 45 entreprises couvrant le stade de la production, de la grande distribution et du circuit pharmaceutique. 43 échantillons de poudre et de liquide ont été collectés.

Les techniciens ont effectué 115 analyses couvrant une soixantaine de critères, allant du contenu énergétique à la composition en macronutriments comme les protéines et les lipides, ainsi qu’en micronutriments comme les vitamines et les minéraux.

Les enquêteurs ont ensuite comparé leurs conclusions avec la combinaison prescrite par la réglementation. Au total, 35 échantillons (81 %) n’ont présenté aucune anomalie dans la structure. Des différences entre les niveaux imposés pour certains nutriments et les niveaux observés dans huit échantillons ont été identifiées.

Dans six cas, l’écart ne concernait qu’un seul des 60 nutriments examinés, et dans deux autres cas, l’anomalie concernait trois des nutriments examinés.

L’étiquette correspond-elle à la configuration ?

Les enquêteurs ont également vérifié la qualité des publicités nutritionnelles des produits sur l’emballage, pour s’assurer que ce qui était censé être dans le produit était bien présent. Sur les 43 produits examinés, la majorité (84 %) contenait des anomalies d’étiquetage.

Au total, 31 échantillons présentaient des anomalies liées à la publicité alimentaire uniquement, tandis que cinq échantillons présentaient des différences de données nutritionnelles associées à des anomalies plus générales, par exemple l’absence de référence à la liste des ingrédients sur un site de vente en ligne, ou la publicité d’huiles végétales dans manière dont ils sont susceptibles d’induire le consommateur en erreur.

« Anomalies liées à 1 à 15 nutriments selon l’état, avec une moyenne de quatre nutriments impliqués », Remarque DGCCRF.

Secteur de l’alimentation infantile « sous surveillance »

Dans l’ensemble, les enquêteurs du gouvernement ont observé huit anomalies dans les 45 établissements visités. De ces huit, sept ont reçu un avertissement et un a fait l’objet d’un avertissement lié à une injonction.

Selon la DGCCRF, l’enquête a permis de « mieux comprendre » les moyens mis en œuvre par les entreprises pour déterminer le contenu de leurs publicités alimentaires.

Cela comprend l’évaluation du contenu du produit par les services R&D et qualité sur la base de la bibliographie et des fiches techniques, des tests avec analyses en cours de production et l’élaboration d’un plan de contrôle pour mieux comprendre la composition de chaque lot du produit final.

Pour la DGCCRF, identifier les « déficiences » liées à la publicité alimentaire des marques signifie que le secteur restera « sous surveillance ».

Astor Abel

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