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le traumatisme des survivants, l’inquiétude des proches

Une centaine de personnes ont pu être héliportées vers l’aéroport de Nice samedi en fin de journée. Mais beaucoup restent sans nouvelles de leurs proches, bloqués dans des villages coupés du monde.

Les Alpes-Maritimes sont toujours sous le choc. Ce dimanche matin, deux jours après les violentes intempéries qui ont sévèrement touché le département sud-est du pays, plusieurs centaines de pompiers sont toujours mobilisés pour rechercher les personnes disparues, mais aussi pour restaurer les différentes voies de communication.

Soulagement et inquiétude

En fin de journée, samedi, les militaires ont pu hélicoptère vers l’aéroport de Nice près d’une centaine de survivants, pour qui le cauchemar se termine enfin. «On a accueilli des gens qui n’avaient plus de logement, avec des enfants. On a vu des cascades d’eau dans le jardin, on se rend vraiment compte de ce qui s’est passé, on a un peu de contrecoup», explique Véronique, l’une des victimes, à BFMTV.

«Nous avons une rivière de 20 mètres de large qui fait soudain 200. C’est une autoroute qui prend tout», expliquent de leur côté Hélène et Bernard, eux aussi originaires d’un des villages durement touchés.

Mettre les victimes en sécurité est également un immense soulagement pour les familles qui, faute de réseau téléphonique, n’avaient pas entendu parler de leurs proches pendant des heures interminables.

« Ne pas savoir si ses enfants et petits-enfants sont en vie. Ne voyez que des images de catastrophes et sachez qu’elles peuvent être emportées. Le dernier message à 16h30 est » L’eau vient de partout « alors plus de réseau, plus rien, plus de nouvelles jusqu’à aujourd’hui.

Cependant, l’inquiétude demeure. «Mon fils reste là-haut, mon neveu et ma nièce, j’ai de la famille, des gens avec qui j’ai grandi qui attendent des nouvelles de leurs enfants et de leurs parents», dit-elle.

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Plusieurs services mobilisés

A leur arrivée à Nice, les victimes sont prises en charge par plusieurs équipes médicales. « Nous les accueillons autour d’un café, d’un rafraîchissement. Nous leur donnons des informations sur les démarches administratives et sur le plan psychologique », détaille notre antenne Véronique Nahmias, psychiatre.

Par ailleurs, des taxis ont également été réquisitionnés afin de les transporter vers leurs familles, ou vers des chambres d’hôtel réservées pour l’occasion.

« On ne se demande même pas si c’est cher ou payant. Le plus important est que ces personnes, après cette journée, puissent dormir au chaud », a déclaré Patrice Cavallera, président du syndicat des taxis de la ville.

Astor Abel

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