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fermer les parties civiles pour « comprendre l’état de l’enquête »

Dans le Tarn, les enquêteurs n’ont toujours trouvé aucune trace de la mère, disparue depuis trois semaines à Cagnac-les-Mines. Plusieurs de ses proches sont devenus parties civiles.

Cela fait trois semaines que la gendarmerie du Tarn n’a plus trace de Delphine Jubillar. Plusieurs proches de cette mère de 33 ans, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines, ont décidé de devenir parties civiles devant le juge d’instruction chargé de l’affaire. Ce sont trois cousins ​​et trois amis qui, par la voix de leur avocat Philippe Pressecq, s’expriment pour la première fois ce mardi sur BFMTV.

«Ils ont vécu ces semaines dans l’inquiétude puis dans l’angoisse, et aujourd’hui leur désir est de savoir ce qui s’est passé. Ils veulent être au courant, (…) comprendre ce qu’ont été les recherches et les enquêtes des enquêteurs, comprendre l’état de la enquête », explique-t-il.

« Rien n’a de sens »

Ce faisant, les proches de Delphine Jubillar espèrent avoir accès au dossier des enquêteurs. Selon eux, sa disparition – au milieu d’une procédure de divorce – est incompréhensible.

« Rien n’est logique et rien n’est prévisible dans tout cela. Mes clients ne peuvent absolument pas imaginer qu’elle ferait ça. (…) Cette disparition était pour mes clients quelque chose d’extrêmement surprenant, anormal », insiste Philippe Pressecq.

Selon l’avocat, ses clients «veulent espérer» et «croire que Delphine reviendra». « Mais ils n’excluent vraiment aucune hypothèse », ajoute-t-il. Une enquête judiciaire pour « arrestation, enlèvement, détention et séquestration » a été ouverte le 23 décembre par le parquet de Toulouse. Malgré d’intenses recherches dans le domaine de la disparition et de l’organisation d’un combat citoyen, le mystère reste sans solution.

Astor Abel

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