Explorer la Terre depuis l’espace : ville-île-nation de Singapour [Video]
Cette image radar, capturée depuis l’espace par la mission Copernicus Sentinel-1, nous montre la ville – l’île – le seul pays – Singapour – et l’un des ports les plus fréquentés au monde.
Singapour, officiellement connue sous le nom de République de Singapour, est la seule ville-État insulaire au monde. En raison de sa petite taille géographique et de sa population d’environ 5,6 millions d’habitants, c’est le deuxième pays le plus densément peuplé au monde après Monaco. (Monaco a un pourcentage infime de la population, mais il est plus petit que la superficie terrestre.)
Singapour a quatre langues officielles ; Anglais, malais, mandarin et tamoul. Selon leur constitution, le malais est la langue nationale, mais l’anglais est la lingua franca.
Singapour est située au large de la pointe sud de la péninsule malaise, entre la Malaisie et l’Indonésie, à environ 135 km au nord de l’équateur. Il se compose de l’île de Singapour de 270 milles carrés (710 kilomètres carrés), représentée en haut au centre de l’image, ainsi que d’environ 63 îles affiliées et d’une petite île.
Près des deux tiers de l’île de Singapour se situent à moins de 15 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le plus haut sommet, Tema Hill, ne mesure que 165 mètres (538 pieds). L’aéroport de Changi, l’un des plus grands centres de transport d’Asie, se trouve à l’extrémité est de l’île.
L’île de Singapour est séparée de la Malaisie péninsulaire au nord par le détroit de Johor, qui est un chenal étroit traversé par une route et un pont ferroviaire, tandis que l’extrémité sud fait face au détroit de Singapour, où l’archipel de Riau-Linga (partie de Indonésie) s’étend.
Singapour abrite le plus grand port d’Asie du Sud-Est et l’un des plus fréquentés au monde. Le port fournit une connectivité à plus de 600 ports dans 123 pays. Sa croissance et sa prospérité sont dues à sa situation dans l’extrême sud de la péninsule malaise, où elle domine le détroit de Malacca, qui relie l’océan Indien à la mer de Chine méridionale.
L’image de cette semaine contient des données satellitaires regroupées à partir de trois balayages radar distincts, afin de détecter les changements qui se produisent entre les acquisitions. La surface de la mer réfléchit le signal radar loin du satellite, ce qui fait que l’eau apparaît sombre sur l’image et contraste avec les objets métalliques, dans ce cas les navires et les navires qui apparaissent comme des points brillants et étincelants dans les eaux sombres.
Sur cette image, les bateaux du 28 décembre 2021 sont représentés en rouge, les bateaux du 9 janvier 2022 sont représentés en vert et les bateaux du 21 janvier 2022 sont représentés en bleu. Les différentes couleurs de l’océan sont dues à l’évolution des courants de surface et des sédiments des deltas fluviaux, tandis que les grandes villes et villages apparaissent blancs en raison de la forte réflexion du signal radar.
L’avantage du radar en tant qu’outil de télédétection est sa capacité à imager la surface de la Terre à travers la pluie et les nuages, qu’il fasse jour ou nuit. Ceci est particulièrement utile pour surveiller les zones soumises à des périodes d’obscurité prolongées – telles que l’Arctique – ou pour fournir des images pour les interventions d’urgence dans des conditions météorologiques extrêmes.
Dans cet épisode de Earth From Space, la mission Copernicus Sentinel-1 nous emmène au-dessus de Singapour, le seul pays interurbain et insulaire et l’un des ports les plus fréquentés au monde. Crédit : ESA – Agence Spatiale Européenne
Cette image apparaît également sur Terre à partir du programme vidéo spatial intégré ci-dessus.