Emmanuel Macron annonce « l’accès aux services de soins » pour désengorger les hôpitaux à partir de janvier
En quittant les classes de l’école aveyronnaise à Lyon, les professeurs sont délavés. Parlez fort à travers le masque, essuyez le brouillard des lunettes, assurez-vous que les petits gardent leur visage couvert, supervisez le lavage des mains de toute la classe, au moins cinq fois par jour …
« Physiquement, c’est lourd », confie Fabien, enseignant d’une classe de première année dans cette école primaire. « Tout s’est bien passé dans l’ensemble, je leur ai demandé de parler très fort, ils ont déjà vu les adultes porter des masques », dit un autre enseignant, qui conseille à une maman de changer de taille. « Nous partons à la chasse au masque », lance la mère vers son garçon, tournant vers une pharmacie.
Alors que trois policiers municipaux surveillent attentivement la rue à proximité, Marine a le visage fermé, en colère contre « le climat de peur que nous entretenons constamment ». Son garçon de 6 ans ne voulait pas aller à l’école. Elle se sent comme un « abuser de ». Pierre est plus un philosophe. Sa femme est médecin, il a arrêté son activité culturelle. « Nous sommes heureux que l’école ne soit pas fermée cette fois », il réagit en prenant la main de Lazare, son garçon de 6 ans portant un masque aux dessins colorés.
De notre correspondant à Lyon, Richard Schittly.