Dombia de Côte d’Ivoire dit que le racisme était à la fois sur et en dehors du terrain en Italie
PARIS (Reuters) – Le milieu de terrain ivoirien Souleymane Doumbia a déclaré qu’il avait été victime de racisme sur et en dehors du terrain lorsqu’il jouait en Italie il y a cinq ans.
Le joueur de 25 ans, qui évolue désormais pour le club de Ligue 1 d’Angers, a rejoint Bari en Ligue 2 en 2016 avant de le prêter à Vicence début 2017.
« Il est bien connu en Italie mais je ne l’attendais pas », a déclaré vendredi Doumbia au journal français Le Parisien.
« Je venais de Paris, je ne connaissais pas le racisme, sauf à la télé. J’ai dû m’accrocher, me battre pour avoir quelques minutes, que ce soit à Bari ou à Vicence, où j’ai été ensuite prêté. »
Dombia a raconté au journal comment il avait été victime de discrimination à Vicence.
« Je l’ai ressenti surtout parmi les masses, mais aussi dans la vie de tous les jours », a-t-il déclaré.
« Je me souviens, à Vicence, j’étais dans un restaurant avec un ami et j’avais tort d’être quelqu’un qui venait manger sans payer. J’ai dû me justifier en disant que j’étais footballeur et que je pouvais payer mon repas. À la longue, c’était agaçant.
Le football italien est en proie au racisme.
Le mois dernier, les procureurs ont ouvert une enquête sur des allégations de chants racistes de supporters de la Lazio dirigés contre les milieux de terrain de l’AC Milan Timoue Bakayoko et Frank Kessie, tandis que la Juventus a présenté des excuses après que le compte de l’équipe féminine a tweeté une image contenant un geste raciste en août.
Rapports Julian Britto. Montage par Jean Harvey
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