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Des scientifiques de l’Académie agricole avec des accusations. Des échantillons de terrain ont été modifiés pour construire des cellules photovoltaïques

Les scientifiques de l’Académie agricole ont été accusés d’avoir modifié des échantillons de sol pour construire des cellules solaires sur des terres fertiles. Des accusations ont été déposées contre Président de l’Académie, l’ingénieur Martin Panov, et vice-présidente de l’Institut des sciences du sol, Venita KrastevaTel que rapporté par BNT.

Les deux hommes sont censés modifier des échantillons de terres pour prouver qu’elles ne conviennent pas à l’agriculture et qu’elles appartiennent à une catégorie inférieure. Actuellement, depuis le 13 octobre de cette année, la loi sur la protection des terres agricoles prévoit une interdiction totale de leur construction dans les massifs rocheux. De la première à la cinquième catégorie, n’importe lequel. Dans les champs les plus fertiles. On soupçonne que ces terres fertiles contenant spécifiquement de faux spécimens sont devenues pauvres en humus et impropres aux besoins agricoles, c’est-à-dire. Catégorie six et plus.

Avant les modifications de la loi, bien sûr. Avant le 13 octobre de cette année, la construction de systèmes photovoltaïques n’était autorisée que sur les catégories de terrains 7 à 10. Il est probable que les échantillons de sol recueillis dans cette affaire soient liés à un problème antérieur à la modification de la loi.

D’après les informations fournies par BNT, il n’est pas clair si le président de l’Académie et le vice-président de l’Institut des sciences du sol ont uniquement modifié des échantillons de sol ou ont également été impliqués eux-mêmes dans les projets photovoltaïques. Cependant, il s’agit probablement simplement d’une divergence potentielle avec les échantillons.

Plus tôt, BNT a rapporté que la Commission anti-corruption, le bureau du procureur général et le ministère de l’Intérieur enquêtaient sur un projet visant à acquérir des terres agricoles de haute qualité et à obtenir des permis pour y construire des sources d’énergie renouvelables.

Il y a dix jours, le président Roumen Radev a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle concernant les amendements à la loi sur la protection des terres agricoles, touchant spécifiquement les nouvelles règles pour la construction de centrales solaires. Les textes ont été votés par le Parlement dans le cadre des lois nécessaires pour bénéficier des fonds du Plan de relance et de résilience. Après leur adoption, la procédure assez lourde et coûteuse pour changer la destination des terres agricoles avant de construire des soi-disant « photovoltaïques agricoles » qui n’interfère pas avec les niveaux d’utilisation sur lesquels elles sont construites. C’est exactement l’idée des députés : que les terres continuent à être utilisées à des fins agricoles.

Cependant, selon Radev, il s’agit d’une violation de la Constitution, car dans la Loi fondamentale, les terres agricoles ont un statut spécial et protégé.

Dans le même temps, le projet de construction d’un parc solaire à Bourgas a été interrompu après que le gouverneur régional Plamen Yaniv a bloqué la décision du conseil municipal de Sredets de modifier le plan général de développement, par lequel plus de 8 000 hectares ont été attribués au parc.

Lothaire Hébert

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