Des astronomes ont découvert un objet étrange dans l'espace qui ne devrait pas s'y trouver
Il y a environ un an, les astronomes Rapport Découvrir un objet qui ne devrait pas exister selon toutes les lois connues de la physique. L'objet, comme un pulsar, émettait des signaux radio régulièrement récurrents, mais contrairement aux pulsars, les intervalles de temps entre ces signaux étaient supérieurs à 20 minutes. Si l'on suppose que l'intervalle de 22 minutes entre les signaux reflète la période de rotation du corps, sa rotation est trop lente pour que les mécanismes connus génèrent des signaux radio.
Aujourd'hui, la même équipe de chercheurs et leurs collègues Rapport Découvrir un objet dont le comportement est plus mystérieux.
La nouvelle source radio, nommée ASKAP J193505.1+214841.0, émet des signaux à intervalles d'environ une heure.
En même temps, il affiche plusieurs modes de fonctionnement différents : parfois les signaux sont plus faibles, d'autres fois ils disparaissent complètement. Bien que les chercheurs soulignent que l'objet, comme un pulsar, tire son énergie de l'énergie d'une étoile à neutrons, il n'est pas clair s'il entre dans la même catégorie que l'objet découvert il y a un an.
Pulsars
Les pulsars ne pulsent pas tout seuls. Les étoiles à neutrons peuvent créer l'illusion de pulsations en ayant des pôles magnétiques qui ne correspondent pas à l'axe de rotation. Les pôles magnétiques sont la source de signaux radio stationnaires, mais lorsque l'étoile à neutrons tourne, ces signaux « balaient » l'espace comme la lumière d'un phare. Si la Terre tombait dans ce faisceau, l’étoile semblerait scintiller.
Pour générer des signaux radio, une étoile à neutrons doit tourner suffisamment vite. Si la rotation est trop lente, son champ magnétique ne sera pas assez fort pour générer des signaux radio. On s'attend à ce que le pulsar cesse simplement d'émettre des signaux radio lorsque sa rotation ralentit.
L'objet ASKAPJ193505.1+214841.0 a été découvert par hasard lorsque le télescope australien Pathfinder a observé la zone après avoir enregistré un sursaut gamma.
Le télescope a détecté un signal radio brillant dans le même champ de vision, mais il n’était pas associé à un sursaut gamma. Par la suite, d’autres signaux radio ont été détectés, dont certains étaient beaucoup plus faibles. Les analyses des données d'archives ont également montré un signal faible provenant de la même zone.
En analysant les intervalles de temps entre les signaux radio, l’équipe a conclu que le corps envoie des signaux toutes les 54 minutes, d’une durée d’environ 10 secondes à une minute. Cependant, il y a eu des moments où une période de 54 minutes s'est terminée sans signal radio, ce qui indique d'éventuelles interruptions de transmission.
Secrets d'objet
Ce qui est encore plus étrange, c'est la différence de polarisation des photons de signal fort et faible. Ces différences proviennent des champs magnétiques dans lesquels les éclairs se produisent, indiquant différentes conditions dans lesquelles les signaux proviennent.
Les chercheurs supposent que le corps dispose de trois modes : des impulsions fortes, des impulsions faibles et un mode « arrêt », bien qu'il soit possible que le mode « arrêt » émette des signaux trop faibles pour être détectés.
Quel est cet objet ?
L'examen à d'autres longueurs d'onde a montré la présence d'un magnétar et d'un reste de supernova à proximité, mais pas l'emplacement exact de l'objet mystérieux. De plus, une naine brune a été découverte dans la région, qui, selon les scientifiques, aurait par hasard les mêmes coordonnées. Ainsi, aucune de ces observations ne permet d’éclairer la nature de la source des signaux radio.
Il existe deux hypothèses principales concernant la source de ASKAPJ193505.1+214841.0 : il s'agit soit d'une étoile à neutrons avec une rotation extrêmement lente, soit d'une naine blanche avec un champ magnétique inhabituellement fort.
En estimant la force du champ magnétique nécessaire pour générer de puissantes éruptions, les chercheurs ont conclu que cette valeur est bien supérieure à celle observée précédemment pour les naines blanches. Pour cette raison, ils ont tendance à croire que la source est une étoile à neutrons.
Les astronomes ont désormais deux objets mystérieux à expliquer. Il est possible d’en apprendre davantage sur le nouvel organisme si l’on obtient des informations sur ses mécanismes d’action.