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Dans le parcours qui a fait passer la France de la risée mondiale à celle de prétendante à la Coupe du monde

« Ce qu’on a réalisé en Ile-de-France en 2004, quand on se faisait battre en Midi-Pyrénées ou en Languedoc-Roussillon, on jouait une équipe avec Bastrod et Fofana au milieu – et du coup on gagnait ! Travailler avec les écoles Nous ont insisté sur la création d’un véritable lien entre l’école locale et le club.

Pour Dollou, président de Sarcelles – le club au cœur de cette étincelle parisienne – le tableau est le même.

« Pendant de nombreuses années, l’un des problèmes du rugby français était que tout était entre les mains de quelques privilégiés, tous originaires de la même région, le sud-ouest », dit-il. « Quand vous êtes dans cette bulle fermée, vous ne réalisez pas que le reste du monde change et vous êtes laissé pour compte.

Il y a peut-être sept ans, une jeune génération a émergé et a remporté le championnat du monde. Certains de ces joueurs venaient d’horizons très différents de ceux du rugbyman « traditionnel » en France. Ils ne sont pas nés dans le sud-ouest, ni près de Toulouse, et beaucoup sont originaires de banlieue ou de banlieue. Ils ont étonné tout le monde par leurs capacités physiques.

Les gens me demandaient si des Fidjiens ou des Tongiens jouaient avec nous, et ma réponse était toujours : « Nous n’avons pas besoin d’eux. Nous sommes en banlieue et avons tout ce dont nous avons besoin.

« Des gens en forme, des coureurs forts… presque des combattants. Des jeunes qui ont dû se battre presque tous les jours pour obtenir ce dont ils ont besoin.

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« FFR a commencé à verser un peu d’argent dans notre direction, en investissant dans ces banlieues difficiles car ils savent qu’ils pourraient être les diamants de demain. »

Interface Top 14 et grain ProD2

Jeudi soir, en Ligue 2 ProD2, Gilham Brave recevra le leader du championnat, la Provence. Brive joue à Brive-la-Gaillard, qui compte environ 50 000 habitants, mais devrait en compter 10 000 au Stade Amédée Dominique.

Ce qui rend cette statistique encore plus révélatrice, c’est qu’au cours des 10 dernières saisons, les Brave ont oscillé entre les équipes de Top 14 et de ProD2, mais n’ont jamais terminé aussi haut que 8ème en première division.

Brive n’est pas une anomalie. La saison dernière, la moitié des clubs de deuxième division ont accueilli en moyenne plus de 5 000 spectateurs. Une deuxième division prospère, avec une mobilité entre les premières divisions, est essentielle au succès du rugby français. Il est également important que les deux ligues soient gérées comme un groupe de 30 clubs, avec la même instance dirigeante et un accord de télévision commun, plutôt que comme des entités distinctes.

« L’année où nous aurions terminé huitième ou neuvième du top 14, nous n’avions aucune chance de descendre et nous n’avions aucune chance de nous qualifier pour les séries éliminatoires », a déclaré Gilham. « Nos portes sont tombées, il n’y avait pas de danger ! Le danger et la promotion de la vente des billets. C’est ce qui fait ressortir le meilleur des clubs et du rugby.

« Nous avons pu prospérer en tant qu’équipe de 30 personnes. Et chaque match est télévisé – et c’est important – et le fait est que vous vous sentez important parce que vous pouvez dire aux sponsors, n’importe qui, que nous sommes à la télévision sur Canal+ à 19 heures : 30 jeudi soir. C’est énorme. .

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« Tous ces enfants veulent être Mbappé, mais ils ne peuvent pas l’être. Les clubs locaux l’ont compris, et les enfants aussi.

« Il y a de l’argent dans ProD2 maintenant aussi. Nous avons cette année un budget de fonctionnement de 16 à 17 millions d’euros, ce dont nous n’avons jamais entendu parler. En 2007, 17 millions d’euros était le budget le plus élevé du top 14 ! Maintenant, c’est dans le top 14 ! Entre 35 et 40 millions d’euros.

« Quatorze clubs de Top 14 et 16 clubs de ProD2. Nous travaillons comme 30. Nous nous asseyons dans une grande salle en forme de fer à cheval et nous discutons avec nos balles. Mais à la fin, nous prenons des décisions et votons. » -robin – comme vous voulez l’appeler – la Premier League. »

René Buscatel, patron de la LNR, souligne la polyvalence de la ligue comme un autre avantage. « Nous avons élargi notre base », dit-il. « Petit à petit, le niveau de la Deuxième Division a augmenté en termes de sport, en termes d’attractivité et en termes de finances.

« Cela nous a permis de diffuser des clubs sur tout le territoire. Il y a des clubs émergents comme Vannes, Rouen, Massy, ​​Angoulême, Nevers, qui ne sont pas des places fortes traditionnelles du rugby mais sont désormais des pôles professionnels – il y a là un vrai appétit. »

Beaumont-Lefebvre

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