Cinq choses à savoir sur la façon dont le satellite SWOT examinera les eaux du monde
Le 12 décembre, la NASA lancera le satellite SWOT (Surface Waters and Ocean Topography) en orbite terrestre depuis la Vandenberg Space Force Base en Californie au sommet d’une fusée Falcon 9. La mission est un effort de collaboration entre la NASA et l’agence spatiale française CNES – Avec des contributions de l’Agence spatiale canadienne (ASC) et de l’Agence spatiale britannique – qui étudiera l’eau sur plus de 90 % de la surface de la planète.
La Satellites Il mesurera la montée de l’eau dans les masses d’eau douce sur terre et dans l’océan, donnant un aperçu de la façon dont l’océan l’affecte Changement climatique; comment un monde qui se réchauffe affecte les lacs, les rivières et les réservoirs ; et comment les communautés peuvent mieux se préparer aux catastrophes, telles que les inondations.
Voici cinq façons dont SWOT changera ce que nous savons de l’eau sur Terre :
1. SWOT examinera presque toute l’eau à la surface de la terre pour la première fois
L’eau est essentielle à la vie sur cette planète. Mais il joue également un rôle important dans le stockage et le transfert de nombreux fichiers Chaleur excessive et le carbone piégé dans l’atmosphère terrestre en raison des émissions de gaz à effet de serre. Cela affecte également notre temps et notre climat. SWOT aidera les chercheurs à suivre le bilan hydrique de la Terre – où se trouve l’eau aujourd’hui, d’où elle vient et où elle sera demain. Ceci est essentiel pour comprendre comment les ressources en eau changent, l’impact de ces changements sur les environnements locaux et comment l’océan interagit avec le changement climatique et l’affecte.
2. Vous verrez le SWOT de l’eau de la Terre à une résolution plus élevée que jamais
Les instruments scientifiques du vaisseau spatial afficheront les masses d’eau douce et les océans de la planète avec une clarté sans précédent. SWOT sera en mesure de collecter des données sur les caractéristiques océaniques de moins de 60 miles (100 kilomètres) de large, aidant ainsi à améliorer la compréhension des chercheurs sur le rôle de l’océan dans le changement climatique. Les mers de la Terre ont absorbé plus de 90 % de l’excès de chaleur emprisonné dans l’atmosphère par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Les chercheurs pensent que les caractéristiques océaniques de courte durée, telles que les fronts et les tourbillons, absorbent une grande partie de cette chaleur – et le carbone supplémentaire qui l’a produite.
En fournissant une vue haute résolution des masses d’eau douce, SWOT aidera à créer une image plus complète du bilan hydrique de la Terre. De nombreux grands cours d’eau restent un mystère pour les chercheurs, qui ne peuvent pas leur fournir d’outils de suivi pour diverses raisons, dont l’inaccessibilité. Les instruments du vaisseau spatial surveilleront toute la longueur de presque toutes les rivières de plus de 330 pieds (100 mètres) de large, les affichant en trois dimensions pour la première fois. De même, alors que les technologies terrestres et satellitaires ne fournissent actuellement des données que sur quelques milliers des plus grands lacs du monde, SWOT étendra ce nombre à plus d’un million de lacs de plus de 15 acres (62 500 mètres carrés).
3. Le satellite s’attaquera à certains des problèmes de changement climatique les plus urgents de notre époque
Une partie importante de l’anticipation climat futur Il détermine à quel point l’océan ralentit l’absorption de l’excès de chaleur emprisonné dans l’atmosphère et commence à le relâcher dans l’air, où il peut accélérer le réchauffement climatique. Le SWOT fournira des informations importantes sur l’échange de chaleur global entre l’océan et l’atmosphère, permettant aux chercheurs de tester et d’améliorer les prévisions climatiques. En outre, le satellite aidera à combler les lacunes dans l’image des chercheurs sur la façon dont le niveau de la mer change le long des côtes, fournissant des informations qui peuvent ensuite être utilisées pour améliorer les modèles informatiques pour projeter l’élévation du niveau de la mer et prévoir les inondations côtières.
4. Les données SWOT seront utilisées pour éclairer les décisions concernant notre vie quotidienne
Le changement climatique accélère également le cycle de l’eau de la Terre, entraînant des régimes de précipitations plus irréguliers, notamment des pluies torrentielles et de graves sécheresses. Ainsi, certaines communautés à travers le monde connaîtront des inondations tandis que d’autres connaîtront la sécheresse. Les données SWOT seront utilisées pour surveiller les conditions d’assèchement des lacs et améliorer les prévisions d’inondation des rivières, fournissant des informations essentielles aux agences de gestion de l’eau, aux agences de préparation aux catastrophes, aux universités, aux ingénieurs civils et à d’autres qui ont besoin de suivre l’eau dans leurs zones locales.
5. Cette mission ouvre la voie à de futures missions terrestres de la NASA tout en s’appuyant sur un partenariat international de longue date
Avec sa technologie innovante et son engagement à impliquer une communauté diversifiée de personnes qui envisagent d’utiliser les données de mission, SWOT trace la voie pour les futures missions d’observation de la Terre. Les mesures de SWOT et les outils nécessaires pour aider les chercheurs à analyser les informations seront gratuits et accessibles. Cela contribuera à améliorer les activités de recherche et les applications d’un large éventail d’utilisateurs, y compris ceux qui n’auraient normalement pas accès à ces connaissances.
Une mission aussi ambitieuse est possible grâce à la collaboration vieille de plusieurs décennies entre la NASA et le Centre national d’études spatiales qui a débuté dans les années 1980 pour observer la circonférence de la Terre. Ce partenariat a été le premier à utiliser un instrument spatial appelé altimètre pour étudier le niveau de la mer avec le lancement du satellite TOPEX/Poséidon en 1992. Le partenariat NASA-CNES s’est poursuivi sans interruption pendant trois décennies et s’est élargi pour inclure des travaux avec d’autres agences, y compris l’ASC et l’Agence spatiale britannique pour SWOT, ainsi que l’ESA (Agence spatiale européenne), l’Organisation européenne pour l’exploitation de satellites météorologiques et le satellite Sentinel-6 Michael Freilich de la Commission européenne, lancé en novembre 2020.
Introduction de
Laboratoire de propulsion à réaction
la citation: Cinq choses à savoir sur la façon dont le satellite SWOT regarde les eaux du monde (16 novembre 2022) Extrait le 16 novembre 2022 de https://phys.org/news/2022-11-swot-satellite-world.html
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