Arrêt L1 / L2: Le Conseil d’Etat rejette les recours des clubs, l’OL riposte et attaque la LFP
Le Conseil d’Etat a tranché, et il a rejeté vendredi les recours de Lyon, Amiens, Ajaccio, Troyes et Clermont contre la fin prématurée des saisons de L1 et L2. « Le reste des conclusions pour annulation de la décision du 30 avril 2020 du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel et les conclusions des demandes d’annulation des décisions du 23 juin 2020 de l’assemblée générale de la LFP, du Le 26 juin 2020 de l’Assemblée fédérale de la Fédération française de football et du 26 juin 2020 du conseil d’administration de la LFP sont rejetés», a indiqué la plus haute instance administrative française.
Ligue 1
Rennes, la halte
IL Y A 6 HEURES
Ces appels avaient été introduits par Lyon, qui s’estimait injustement privé de la Coupe d’Europe après la fin prématurée de la Ligue 1, par Amiens, privé d’une chance de rester dans l’élite et Ajaccio, Troyes et Clermont, privés d’accès aux barrages. en L1. Dans ces décisions détaillées sur seize pages, le Conseil d’Etat expliquait la décision du 30 avril de mettre fin prématurément à la saison dans le cadre d’une urgence sanitaire que « le Conseil d’Administration de la LFP a pu légalement considérer qu’il convenait de déroger au règlement des championnats que la Ligue organise en interrompant les compétitions avant la fin normale de la saison« .
Aucune « erreur manifeste d’appréciation »
Parmi les arguments développés, le Conseil d’État a souligné que la décision d’arrêter le classement après 73% des matches de la saison joués (soit 28 jours pratiquement terminés), « n’est pas entachée d’une erreur manifeste d’appréciation, y compris en ce qui concerne l’objectif d’équité et d’intégrité des compétitions sportives« , tout en reconnaissant que »d’autres solutions étaient possibles« .
« C’est fini pour moi »: Alvaro ne veut plus parler de l’affaire avec Neymar
Concernant l’absence de barrages d’adhésion en L1, « il ne semble pas que la Ligue aurait fait une appréciation manifestement erronée« , note le Conseil d’Etat. »En optant pour le maintien de 20 clubs de Ligue 1 pour la saison 2020-2021, malgré les conséquences économiques et sportives pour les clubs relégués après une saison interrompue prématurément, la Fédération française et la Ligue n’ont pas ignoré le principe d’égalité ni commis une erreur manifeste de évaluation, au vu des incertitudes sur l’évolution de la situation sanitaire« , poursuit le texte.
Le Conseil d’Etat a également souligné à propos de l’appel de l’Olympique Lyonnais, 7e au moment de l’arrêt de la L1 et très virulent dans son opposition aux décisions prises par la LFP et la FFF, que « contrairement à ce qui est avancé, l’allégation selon laquelle ce choix aurait été motivé par la volonté de sanctionner le club de l’Olympique Lyonnais n’est pas établie« .
L’OL a épinglé
Peu de temps après le rendu de cette décision, OL a communiqué en « prenant note » plus « rappelle que cette décision d’interrompre définitivement le championnat a bien été prise par le conseil d’administration de la LFP, et non par l’Etat« . »L’Olympique Lyonnais confirme donc sa volonté de poursuivre exclusivement sa demande d’indemnisation contre la Ligue de football professionnel (…) La LFP a décidé unilatéralement et prématurément d’arrêter le championnat, privant tous les clubs d’une part importante des droits TV. cela aurait pu et aurait dû être sauvé. La situation actuelle est là pour attester de son importance et tous les clubs peuvent mesurer les conséquences économiques désastreuses.«
Dans son communiqué, l’OL dit avoir été « privé« une éventuelle participation à la Coupe d’Europe »avec cette décision d’arrêter le championnat au 28e jour« . »L’Olympique Lyonnais note que presque tous les matches européens ont pu reprendre avec des adaptations et sans interruption, comme l’UEFA l’a fait pour la Ligue des champions et la Ligue Europa. De même, le championnat de Ligue 1 aurait pu également être mis fin, comme ce qui s’est passé dans la plupart des championnats d’Europe et en particulier dans les quatre grands: l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne. . Ces matches et compétitions pouvaient être organisés dans le respect de la santé des joueurs, arbitres, staff et spectateurs, ce qui n’a pas été perdu sur la LFP. En effet, la finale de la Coupe de la Ligue s’est jouée le 31 juillet, sans que la LFP s’oppose à une décision contraire. Et la finale de la Coupe de France s’était déjà déroulée le 24 juillet sans que personne ne soit ému.. »
Avant de conclure par une question: « Dans le contexte de la deuxième vague, on peut aussi se demander: pourquoi la LFP n’arrête-t-elle pas à nouveau le championnat comme elle l’avait déjà fait en avril?«
Ligue 1
« La situation est claire »: Tuchel parle de son avenir au PSG
IL Y A 11 HEURES
Ligue 1
5000 spectateurs à Rennes, juste avant le couvre-feu
IL Y A 14 HEURES