Après le Brexit, la TVA sur les timbres abolie au Royaume-Uni
Depuis sa sortie de l’Union européenne, le Royaume-Uni n’est plus obligé d’imposer une taxe de 5% sur les produits hygiéniques.
La suppression de la TVA sur les tampons et serviettes hygiéniques entre en vigueur vendredi au Royaume-Uni, le gouvernement soulignant que la mesure est rendue possible par la sortie du pays de l’Union européenne.
Avec la fin de la période de transition suivant le Brexit le 31 janvier, le Royaume-Uni n’est plus tenu par la législation de l’UE d’imposer une taxe minimale de 5% sur les produits hygiéniques.
La TVA n’est plus appliquée
« Je suis fier qu’aujourd’hui nous tenions notre promesse de supprimer la taxe sur les tampons. Les produits hygiéniques sont essentiels, il est donc normal de ne pas facturer de TVA », a déclaré le ministre des Finances Rishi Sunak dans un communiqué. , qui a annoncé la mesure dans son budget en mars.
Lors des débats de mercredi au parlement sur l’accord commercial post-Brexit, le député conservateur Bernard Jenkin a souligné que le gouvernement « peut faire des choses comme abolir le droit de timbre, pour lequel tant de députés de l’opposition ont critiqué le gouvernement, uniquement parce que nous quittons l’UE. «
Felicia Willow, directrice générale de la Fawcett Society, une société de défense des droits des femmes, s’est félicitée du changement.
« Cela a été un long chemin pour y arriver »
«La route a été longue pour y arriver, mais la taxe sexiste qui a vu les produits d’hygiène classés comme produits de luxe, non essentiels, pourrait finalement être reléguée dans les livres d’histoire», a-t-elle déclaré.
Le ministère des Finances avait estimé que la suppression de la TVA permettrait à une femme d’économiser environ 40 livres (45 euros) au cours de sa vie.
Des protections périodiques ont déjà été distribuées dans les écoles publiques et les universités d’Angleterre depuis un an ainsi qu’aux patients qui en ont besoin dans les hôpitaux publics. L’Écosse est allée plus loin en novembre dernier, avec des députés votant une loi permettant le libre accès à la protection sanitaire, une première mondiale à cette échelle.