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The Mandalorian Saison 2 Episode 6: Fluff Hunter

Après avoir découvert de gros morceaux de Grogu dans leépisode 5, le chapitre de cette semaine passe en mode émotion, car le lien entre Mando et son lapin cosmique Duracel sera tendu par la nécessité de fournir au jeune une formation Jedi digne de ce nom. Mais des obstacles spectaculaires se dresseront devant nos héros.

ATTENTION SPOILERS

photoSous le soleil…

MERDITA BATTLE JEDI

Quel que soit le succès des épisodes, leur richesse (ou au contraire leur remplissage artificiel), il existe une spécificité de Le mandalorien qui semble ne jamais, ou presque jamais, disparaître: la médiocrité de sa mise en scène. Que le conducteur Jon Favreau tenez-vous-y, invitez-le Dave Filoni ou Peyton Reed, on reste souvent interdit devant la douceur des cadres, par leur manque de dynamisme, et la dimension étonnamment statique des scènes d’action.

Taika Waititi L’exception était avec la fanfare de la première saison, mais depuis, il faut admettre, même dans ses passages les plus ludiques ou techniquement aboutis, le Mandalorien est filmé par un groupe de neurasthéniques aveugles. On peut espérer que Robert Rodriguez infutilise un peu d’énergie là-dedans, mais, comme souvent avec le réalisateur mexicain, la déception est à la hauteur des attentes.

Le cinéaste derrière l’émotion Terreur planétaire et le complexe technique Alita: l’ange de la bataille était pourtant l’un des mieux placés sur le papier pour investir un univers, et pour démêler des scènes d’action comprenant de nombreux effets spéciaux. Hélas, sa coupure tout au long de l’épisode 6 souffre d’abdosdynamisme perceptible. Nous le remarquons d’autant plus cruellement que le set dure à peine plus de trente minutes, qui est suivi d’un duel à l’ancienne, d’un bâton physique, d’un assaut impérial, de tirs de bavures et d’un massacre Mandalorien.

photo« Vous fett une tête »

Mais, malgré une bonne volonté évidente, ces aventures manquent diaboliquement d’intensité, comme en témoigne le débarquement de Troopers entièrement robotique, qui marquent le seul gros manque de goût de l’épisode, mais aussi ses défauts profonds en termes de design. Pas seulement le design de ces nouveaux venus est assez désagréable (il ne suffit pas de coller un masque Vadorien à trois Le fer Mens s’est échappé d’un Lidl pendant « Do Star Wars »), mais leur intervention est une scénographie étonnamment médiocre. Beaucoup de bruit pour rien, comme souvent avec le créateur deUne nuit en enfer.

Et malgré le niveau de finition toujours impressionnant, les effets spéciaux ne manquent presque jamais, il est difficile de croire que tant de jeux peuvent être si inoffensifs pour le spectateur. Ce nouvel épisode laisse donc presque autant de conséquences qu’un orgasme de limace sur une tempête de grêle, et il est d’autant plus malheureux que ce nouveau segment est narrativement l’un des plus riches que la production a offert.

photo, Ming-Na Wen, Temuera Morrison« C’est le Fett à la maison »

AU MILIEU, UNE HISTOIRE S’ÉCOULE

Pas seulement la majeure partie de la narration passe par l’action, ce qui est une progression bienvenue de la dramaturgie, mais cette dernière présente simultanément des éléments de fans service attendu et des développements de narration prometteurs. Est un équilibre rarement atteint par la série. Favreau nous avait promis, Boba Gras (Temuera Morrison) apparaît enfin, et son dévoilement et l’occasion d’une belle idée, qui consiste à inverser sa représentation traditionnelle.

Le célèbre chasseur de primes, dont on ne saura pas grand-chose depuis le retour du Jedi, est désormais exposé. Il a rassemblé un protagoniste parfaitement inintéressant de la première saison, Fennec Shand (interprété par Ming-Na) qui lui sert de complice et de porteur d’arme. Dans un épisode musclé, nous ressentirons plus d’épaisseur, de chair et d’humanité dans ce personnagebaignade mythique que tout ce que les annexes de la trilogie originale avaient tenté d’insuffler.

photo« Vas-y Fett à la maison! »

Et pour une fois, quand il apparaît enfin, équipé de son armure comme au bon vieux temps, difficile de ne pas réprimer un frisson, malgré l’image claudication par Rodriguez. Le traitement de cette partie de l’univers Star Wars n’est pas notre seule source de satisfaction, comme en témoignent les événements qui se forment les dernières minutes de ce segment.

Enfin, pour la première fois, j’envoie et Jaune sont séparés. Cette crise a pour effet de renouveler les enjeux d’une relation qui menaçait de s’arrêter, mais surtout de donner à notre héros un peu plus de motivation que frottez les enjoliveurs de son bateau ou ramassez des baies laxatives pour un droïde grossier. Au fait, il était grand temps de se débarrasser de son vaisseau spatial, le Le rasoir Crest, qui avait trop longtemps servi de respirateur artificiel aux scénaristes, ses dégâts ponctuant le récit plus fermement que les rebondissements.

photo« Mais qu’est-ce que tu es Fett? »

Enfin, les dernières secondes de l’épisode, en qualifiant Baby Yoda de «donateur», indiquent de sombres possibilités pour le plan de l’Empire. le concernant. Une gravité bienvenue donc, mise en valeur par l’image, assez inattendue vu que la série est inoffensive depuis sa création, une Jaune utilisant la Force avec une colère qui évoque directement le côté obscur.

On doute franchement que Disney ose faire de sa peluche une figure du mal, mais le studio est l’occasion d’utiliser enfin la mythologie Star Wars à bon escient. Le genre de miracle que nous attendions … Le retour du Jedi.

Un nouvel épisode de The Mandalorian saison 2 tous les vendredis sur Disney + depuis le 30 octobre 2020

Affiche française

Juliette Deforest

"Évangéliste de télévision. Communicateur sans excuse. Fanatique de bacon primé. Accro de la nourriture en général."

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