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Nouvelles selon lesquelles la France serait en pourparlers avec le Niger concernant un éventuel retrait de ses forces Nouvelles

Des discussions sont en cours pour un « retrait partiel » des troupes dans un contexte de relations tendues à la suite du coup d’État du 26 juillet, selon des informations.

Les médias français rapportent que la France est en pourparlers avec l’armée nigérienne au sujet d’un éventuel retrait des forces françaises de ce pays d’Afrique de l’Ouest, à la suite de relations tendues après le coup d’État de juillet.

Confirmant la nouvelle, l’ancien ambassadeur de France au Mali et au Sénégal Nicolas Normand a déclaré à Al Jazeera que, selon ses sources, des pourparlers seraient en cours entre les armées française et nigérienne pour retirer « partiellement » leurs forces.

Normand a déclaré que sa source, qui n’a pas été identifiée, a indiqué que les discussions ne devaient pas être considérées comme une reconnaissance des putschistes, mais plutôt comme une discussion « technique » entre les deux militaires.

Une source au ministère de la Défense, sous couvert d’anonymat, a indiqué à l’AFP que des discussions étaient en cours concernant le retrait de « certains éléments militaires ». La source n’a pas donné de détails.

La France est entrée en conflit avec les nouveaux dirigeants militaires du Niger après avoir refusé de reconnaître le coup d’État du 26 juillet qui a renversé le président Mohamed Bazoum, un allié de la France. Le président français Emmanuel Macron a maintenu son soutien à Bazoum, toujours en détention.

Les putschistes ont appelé l’ambassadeur de France et les troupes à quitter le Niger, alors que des milliers de personnes se sont rassemblées pendant plusieurs jours dans la capitale, Niamey, pour soutenir la position ferme du nouveau régime contre l’ancien dirigeant colonial.

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Environ 1 500 soldats français sont stationnés au Niger dans le cadre de la bataille plus large menée par la France contre les rebelles armés dans la région du Sahel. Le Niger est devenu un centre important pour la France après que les coups d’État ont forcé les forces françaises à se retirer du Mali et du Burkina Faso voisins.

Les manifestations anti-françaises se poursuivent

Ahmed Idriss d’Al Jazeera, de Niamey, a déclaré qu’une manifestation avait eu lieu mardi devant la base militaire française, les organisateurs affirmant que les gens ne devraient pas « baisser la garde » tant que tous les soldats français n’auront pas quitté le pays.

Il a ajouté que « la nouvelle d’un éventuel retrait de la République du Niger pourrait ne pas satisfaire les organisateurs de ces marches et manifestations contre la France ».

« Ils ont constamment insisté pour que chaque soldat français quitte le Niger », a-t-il ajouté, précisant que les organisateurs organisent des concerts à la base pour maintenir cette dynamique.

Le 3 août, les putschistes ont abandonné plusieurs accords de coopération militaire avec la France, dont un avec un délai de préavis d’un mois qui a expiré dimanche.

Le Premier ministre nigérien nommé par l’armée, Ali Mahamane, a déclaré lundi à Lamine Zein que des « contacts » étaient en cours au sujet du départ « très rapide » des forces françaises.

Al-Zein a toutefois déclaré espérer « maintenir, si possible, la coopération avec un pays avec lequel nous partageons beaucoup de choses ».

Une source proche du ministre de la Défense Sébastien Licorne a indiqué mardi à l’AFP que des discussions étaient en cours pour « faciliter les mouvements des moyens militaires français » au Niger.

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Cette source a indiqué que les forces françaises « étaient paralysées depuis la suspension de la coopération en matière de lutte antiterroriste » après la prise du pouvoir par l’armée.

La plupart des forces françaises sont stationnées dans un aéroport proche de la capitale, qui a été pris pour cible ces derniers jours par des milliers de manifestants qui exigeaient leur départ.

La fin du francophile ?

Le coup d’État est considéré comme un nouveau coup dur porté à l’influence française dans la région après les coups d’État militaires au Mali en 2020 et au Burkina Faso en 2022.

« Les seules autorités que nous reconnaissons au Niger – comme l’ensemble de la communauté internationale – sont le président Mohamed Bazoum et son gouvernement », a déclaré dimanche la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna au quotidien Le Monde, réaffirmant la position de son pays.

Elle a toutefois confirmé que les forces françaises sont au Niger à la demande des autorités dirigées par Bazoum pour participer à des opérations « antiterroristes ».

« Aujourd’hui, cette mission ne peut plus être garantie, car nous n’avons plus – de facto – d’opérations menées conjointement avec les Forces armées nigériennes », a-t-elle ajouté.

Colonna a toutefois insisté sur le fait que c’était le bloc régional, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et non la France, qui était l’acteur principal. Cela fait également écho aux commentaires de Macron selon lesquels le concept de « Francafrique », selon lequel Paris exerçait un contrôle néocolonial sur la région, n’était plus valable.

Beaumont-Lefebvre

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