Le Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en France pourrait recevoir un soutien gouvernemental « extraordinaire » après une réduction soudaine du financement régional
La ministre française de la Culture, Rima Abdel Malek, a déclaré que son ministère cherchait des moyens de résoudre la crise de financement du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, après la coupure du soutien régional au début du mois.
« Il va falloir faire quelque chose car il est impossible d’affaiblir ce festival. Nous sommes en discussion avec le Maire de Clermont-Ferrand et les autres partenaires et nous déciderons quoi faire. » Conférence de presse internationale à Cannes Le samedi.
Plus de délai
L’événement, le plus grand festival mondial dédié aux courts métrages, De manière inattendue, son financement a été réduit Le 12 mai, après que le conseil régional de la région Auvergne-Rhône-Alpes, où se situe Clermont-Ferrand, a voté la réduction de moitié de son financement, à 121 000 dollars (111 000 euros).
Au fil des ans, le festival a montré les premiers travaux d’une foule de cinéastes primés, y compris des cinéphiles réguliers de Cannes. Jeanne CampionNuri Bilge Celane, Mike Leigh, Abderrahmane Sissako, Olivier Assayas, Jessica Hausner, Vladimir Perisic, Keren Yadaya, Matti Diop, Lea Messios et Ladge Lee
Il y a eu des suggestions selon lesquelles la coupe était politiquement motivée car le conseiller régional communiste Boris Bouchet a accusé le président du conseil, le politicien libéral-conservateur Laurent Woakes, d’utiliser une « guillotine politique » pour frapper lors d’événements non conformes à sa politique.
Wacques, futur candidat potentiel à la présidentielle, est connu pour ses politiques anti-sociales et anti-immigration et sa volonté de réduire les dépenses publiques en France.
Abdelmalek a déclaré que la suppression soudaine du conseil régional crée un précédent problématique pour le modèle français de financement de la culture, car il mélange les fonds nationaux et régionaux.
« Nous avons des contrats de trois ans avec nos partenaires, l’Etat, les collectivités locales, le festival ou la fondation », précise-t-elle. « Si l’un des partenaires décide seul d’arrêter la subvention, ou de la réduire de moitié sans en informer les autres, ça ne marchera pas.
Elle a ajouté que son ministère est susceptible de s’impliquer dans l’affaire Clermont-Ferrand, compte tenu de son importance pour le format du court métrage et les cinéastes émergents au pays et dans le monde.
Dans ce cas particulier, il est impossible de simplement s’asseoir et de voir ce qui se passe. Nous devons faire quelque chose. Nous trouverons donc un moyen de les soutenir, même si c’est un soutien exceptionnel.
Meilleur délai
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