Objet de nombreuses enquêtes et sujets, l’empire de Facebook est au bord de l’effondrement. Mais Mark Zuckerberg n’a pas dit son dernier mot.
Ayant déjà été étroitement surveillée par de nombreuses institutions tant en Amérique qu’en Europe, l’autorité américaine de la concurrence est derrière le géant des médias sociaux pour un éventuel démantèlement. Mais il n’est pas question pour Mark Zuckerberg de laisser s’écrouler sous ses yeux tout ce qu’il s’est battu pour construire avec le rachat de toutes les autres applications logées sous les ailes de Facebook. Il se prépare alors à se défendre pour les garder unis.
Comment Facebook est-il impliqué?
Si Facebook est dans le viseur des autorités des deux continents, c’est en raison des multiples acquisitions ces dernières années, notamment pour deux applications concurrentes: Whatsapp avec plus de 2 milliards d’utilisateurs et Instagram avec 1 milliard d’utilisateurs. L’acquisition de ces 2 concurrents majeurs a permis Facebook pour rester un leader sur le marché mondial des médias sociaux.
Le co-fondateur d’Instagramm a même révélé qu’il avait subi des pressions et des menaces avant son rachat. Et toujours dans cet ordre de compétition, il annonce le développement d’une application concurrente de la populaire application Tik Tok appartenant à une firme chinoise.
En effet, la firme est particulièrement pointée du doigt par Elizabeth Warren, candidate à la présidentielle. Si elle est donc élue présidente, alors un énorme combat l’attend. Mais Zuckerberg ne pense pas rester les bras croisés et prépare déjà sa défense.
Facebook mise sur la sécurité des données
Le géant des réseaux sociaux se prépare déjà à l’attaque non seulement avec les arguments de défense, mais aussi en développant certaines fonctionnalités de liaison entre les 3 applications. Le premier argument repose sur le fait que l’acquisition de Whatsapp et Instagramm se fait depuis 2 ans maintenant. Si cette opération a pu être réalisée, c’est parce que les autorités n’y ont trouvé aucun problème et que Facebook a bien respecté les règles.
Dans le document de 14 pages annoncé par le Wall Street Journal, la société affirme que « le démantèlement de Facebook est impensable « . Selon leurs propres arguments, la sécurité des données est menacée étant donné que les trois applications sont gérées par une seule société mère. L’expérience de l’utilisateur sera également affectée par une telle séparation. Récemment, Facebook a présenté les nouvelles fonctionnalités de messagerie entre les 3 applications. Ceci est un autre élément de soutien pour expliquer le lien entre eux.
En effet, l’entreprise a investi dans des opérations techniques intégrées à celle-ci, ce qui lui a coûté des millions de dollars de pertes. Plus que cela, techniquement et technologiquement, la séparation de ces 3 applications sera très compliquée. Il est clair que Zuckerberg est plus que déterminé à se battre même s’il doit engager une bataille juridique avec le gouvernement. Pour lui, c’est quelque chose d’existentiel qui ne mérite ni d’être menacé ni démantelé.
