Les législateurs français soutiennent la hausse des impôts sur les dividendes exceptionnels
Les législateurs de l’Assemblée nationale française ont voté mercredi soir en faveur d’un amendement qui augmenterait les impôts sur les bénéfices des grandes entreprises payés sur les bénéfices exceptionnels.
Dans un coup porté au gouvernement du président français Emmanuel Macron et à sa poussée pro-business, l’amendement a été voté par des législateurs de gauche et d’extrême droite, mais aussi par certains des alliés centristes de Macron, qui l’avaient initialement proposé.
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Le gouvernement peut toujours bloquer l’augmentation temporaire des impôts avec des pouvoirs constitutionnels spéciaux pour annuler les amendements avant le vote final sur l’ensemble du projet de loi de finances 2023 dans les deux chambres du Parlement.
Après que le gouvernement de Macron a perdu sa majorité lors des élections législatives de juin, on s’attend à ce qu’il recoure à l’utilisation de ces pouvoirs pour adopter un projet de loi budgétaire.
La nouvelle taxe passera de 30% à 35% en tant que commission sur les dividendes versés par les grandes entreprises qui ont réalisé plus de 750 millions d’euros (728 millions de dollars) de ventes si les dividendes sont supérieurs d’au moins 20% à la moyenne de ce qu’elles ont payé. . Dans la période 2017 – 2021 telle que modifiée.
L’amendement précise que des mesures sont nécessaires en plus d’un nouveau mécanisme de récupération sur les revenus des compagnies d’électricité qui a été convenu au niveau de l’Union européenne fin septembre et avec le soutien du gouvernement français.
Elle dit que les entreprises énergétiques et maritimes, ainsi que les banques et les compagnies d’assurance, doivent être encouragées à faire des investissements climatiques plutôt que des « super-dividendes » ou des « rachats d’actions privilégiées ».
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