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La France enquête sur les allégations «révoltantes» de foyers de soins rapaces – NewsNation Now

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L’entrée d’une maison de repos du groupe Orpea est photographiée le mercredi 19 janvier. 26 décembre 2022 à Neuilly-sur-Seine, près de Paris. Le gouvernement français s’est engagé mercredi à enquêter sur ce qu’il a qualifié d’affirmations « absolument révoltantes » selon lesquelles un leader mondial des soins aux personnes âgées a fait passer le profit avant la qualité, rationnant la nourriture et d’autres articles pour les résidents des maisons de retraite. Orpea, qui compte plus de 1 100 maisons de repos dans 23 pays, a vigoureusement démenti les accusations de soins bâclés et rapaces qui ont mis à mal sa valeur boursière à Paris cette semaine et sont détaillées dans un livre d’un journaliste d’investigation publié le mercredi 26 janvier 2022. (AP Photo/Thibault Camus)

PARIS (AP) – Le gouvernement français a enquêté mercredi sur ce qu’il a qualifié d’affirmations «absolument révoltantes» selon lesquelles un leader mondial des promesses de soins pour les personnes âgées a fait passer le profit avant la qualité, rationnant la nourriture et d’autres articles pour les résidents des maisons de retraite.

Orpea, qui compte plus de 1 100 maisons de repos dans 23 pays, a vigoureusement démenti les accusations de soins bâclés et rapaces qui ont mis à mal sa valeur boursière à Paris cette semaine et sont contenues dans le livre d’un journaliste d’investigation publié mercredi.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a décrit les pratiques présumées décrites dans le livre comme « absolument révoltantes » et a déclaré que « lire de telles choses laisse un nœud dans l’estomac ».

Attal a déclaré que le gouvernement envisageait de lancer une enquête indépendante pour inspecter « l’intégralité du groupe Orpea ».

« Nos aînés méritent le respect », a-t-il déclaré. « Il est hors de question de tolérer de tels régimes dans notre pays.

Bien qu’Orpea soit une entreprise du secteur privé, les affirmations mettent les ministres français sur la défensive car elles risquent de remettre en lumière les politiques françaises de soins aux personnes âgées, après que les maisons de retraite ont connu d’atroces souffrances au début de la pandémie de coronavirus.

Les infections au COVID-19 ont dévasté les générations plus âgées avant que la vaccination ne freine les taux de mortalité dans les maisons de retraite et ait contribué à rétablir la liberté des résidents âgés qui étaient souvent maintenus isolés dans ce que certains ont décrit comme des conditions carcérales. La pandémie a fait près de 130 000 morts en France, dont 27 400 sont décédés dans les maisons de retraite.

Alors que le président Emmanuel Macron risque d’être réélu en avril, l’enquête de trois ans sur le secteur des soins aux personnes âgées par le journaliste Victor Castanet a été saisie par les rivaux électoraux de Macron. Le candidat d’extrême droite Le Pen demande une enquête de la Marine sur la gestion privée des maisons de repos.

Orpea, dans un communiqué, a contesté les affirmations du livre comme des mensonges. Il a noté que le secteur des maisons de retraite en France est soumis à « une réglementation stricte et à des contrôles réguliers par les pouvoirs publics ».

Parmi les personnes citées dans le livre figurait une ancienne employée de l’EHPAD Orpea qui alléguait que les protections sanitaires des pensionnaires étaient rationnées à trois par jour dans l’unité de soins à « l’horrible odeur de pisse » où elle travaillait.

La ministre du gouvernement chargée de l’aide aux personnes âgées, Brigitte Bourguignon, a déclaré qu’elle souhaitait déterminer si les réclamations étaient limitées à une seule maison de retraite ou révélaient « un système organisé par Orpea ».

« Réduire la qualité par souci de rentabilité serait très préjudiciable », a-t-elle tweeté.

Astor Abel

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