LSU retire sa chaire d’études françaises après un procès pour agression
Baton Rouge, Los Angeles (AP) – L’université d’État de Louisiane a démis de ses fonctions son département d’études françaises une semaine après que six femmes ont déposé une plainte. L’école a été accusée de ne pas faire assez pour répondre aux allégations de harcèlement sexuel et d’agression contre un étudiant français diplômé, a rapporté le journal de jeudi.
Adelaide Russo a été renvoyée « avec effet immédiat », selon un e-mail que Troy Blanchard, doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales de LSU, a envoyé et obtenu par des collègues. Avocat. Russo reste professeur à LSU mais est en congé sabbatique.
Un étudiant diplômé, Edouard Despalongo Daros, a quitté le pays alors qu’il était accusé d’avoir violé une septième femme dans la paroisse de Rapids.
Russo et Blanchard font partie des responsables du LSU qui ont été poursuivis la semaine dernière par trois étudiants de premier cycle, deux étudiants diplômés et un professeur. Deux étudiants universitaires ont déclaré que d’Espalungue les avait violées.
Les procureurs affirment que leurs plaintes auprès du bureau du titre IX du LSU, qui est accusé d’enquêter sur des violations de la loi fédérale impliquant le sexisme, n’ont abouti à rien.
Le procès indique que LSU a appris les allégations de viol en instance dans la paroisse de Rapides au plus tard le 10 octobre 2018, citant des articles de presse locaux. Il dit que Dispalong a été retiré du poste d’assistant d’enseignement aux anciens par Blanchard. Mais, selon le procès, Rousseau est resté en contact avec les étudiants de diverses manières, notamment en l’impliquant dans des programmes départementaux tels que French Table et French Movie Night et en lui faisant gérer les comptes de médias sociaux pour le club français LSU.
Le procès, déposé le 4 octobre, nomme le conseil de surveillance de LSU et cinq fonctionnaires comme défendeurs. Aucun des accusés n’a répondu au procès devant le tribunal avant jeudi matin. Une demande de commentaires des accusés a été rejetée par LSU.
Les médias ont rapporté qu’un juge d’État de la paroisse de Rapids avait autorisé d’Espalungue à se rendre en France l’année dernière – longtemps après son arrestation en 2018, mais avant qu’il ne soit inculpé en février pour viol au troisième degré. La victime présumée dans cette affaire est une étudiante de l’Université de Louisiane Lafayette qui a déclaré que d’Espalungue l’avait violée alors qu’ils assistaient à une retraite religieuse dans la paroisse de Rapids.
Un mandat d’arrêt a été émis sur la question de l’instabilité, mais les perspectives de son retour forcé en Louisiane ne sont pas claires.