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5 choses à retenir du week-end

Vous avez un peu de nouvelles ce week-end? Nous résumons les principaux titres de l’actualité des quarante-huit dernières heures.

  • Entre 130000 et 500000 manifestants pour la Marche pour la liberté

Manifestants contre la loi «sécurité mondiale», 28 novembre 2020, à Paris.

Ils étaient 133 000 selon les chiffres du ministère de l’Intérieur et 500 000 selon les organisateurs. Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté le samedi 28 novembre contre le projet de loi «sécurité mondiale», adopté mardi en première lecture par l’Assemblée nationale. Les manifestants ont notamment protesté contre sa mesure phare, l’article 24, qui prévoit de restreindre la possibilité de filmer la police, mais ils ont également dénoncé les violences policières et le racisme.

Alors que la plupart des manifestations se sont déroulées dans le calme, plusieurs incidents ont marqué les cortèges, notamment à Paris. Au total, au niveau national, 81 personnes ont été arrêtées et 98 membres des forces de sécurité ont été blessés, a indiqué dimanche soir le ministère de l’Intérieur. Un photographe syrien, collaborateur de l’Agence France-Presse, a également été blessé. Enquête « Administratif interne » a été ouverte par la police pour établir les circonstances.

Lire aussi Loi «sécurité globale»: 133 000 manifestants, selon le ministère de l’Intérieur; 500.000, selon les organisateurs
  • Agression contre Michel Zecler: le parquet nécessite la mise en accusation de quatre policiers

Rémy Heitz, le procureur de Paris, le 29 novembre 2020, lors d'une conférence de presse.

L’intervention de Rémy Heitz était très attendue. Dimanche 29 novembre le procureur de Paris a annoncé lors d’une conférence de presse, une mise en accusation était requise pour les quatre policiers accusés d’avoir battu le producteur de musique Michel Zecler. La détention provisoire était également requise pour trois d’entre eux.

Une enquête était ouverte contre ces quatre agents depuis mardi, ce qui avait conduit à leur placement en garde à vue vendredi. Ils sont critiqués pour « Violence volontaire d’une personne détenant une autorité publique », avec la circonstance aggravante du racisme, et « Faux dans l’écriture publique ». Le reste des investigations a été confié à un juge d’instruction.

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  • Le Conseil d’État ordonne au gouvernement de revoir le tonnage de 30 personnes pour les services religieux

La hache du Conseil d’État est tombée. Le plus haut tribunal administratif français s’est prononcé en faveur de l’Église catholique, qui a considéré « Inutile, disproportionné et discriminatoire » le tonnage maximum de 30, et a ordonné au gouvernement d’annuler son décret.

Le président de la République avait annoncé mardi le retour des bureaux dans les lieux de culte, « Dans la limite stricte de 30 personnes », avant que cette annonce ne soit confirmée par le Premier ministre jeudi matin. Mais pour les juristes de la Conférence des évêques de France, ce protocole constituait une mesure «Inutile, disproportionné et discriminatoire».

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  • 110 civils tués dans une attaque au Nigéria

Les personnes tuées dans l'attaque attribuée à Boko Haram le samedi 28 novembre ont été enterrées dimanche.

Au moins 110 civils ont été tués, Samedi 28 novembre, par des jihadistes soupçonnés de Boko Haram dans un champ du nord-est du Nigéria, selon un rapport publié dimanche par l’ONU. C’est l’une des attaques les plus meurtrières de cette région, en proie à une insurrection jihadiste sanglante.

Cette attaque a eu lieu dans une rizière située à moins de 10 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, au moment où les premières élections locales ont eu lieu depuis le début de l’insurrection de Boko Haram dans cette région. en 2009.

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  • Réouverture d’entreprises non essentielles

À Bayonne, le 28 novembre 2020.

Cinq semaines après leur fermeture, les entreprises « Non essentiel » ont pu rouvrir le samedi 28 novembre. Un protocole de santé doit être suivi, en particulier le système de mesure d’une personne ou d’un même ménage pour 8 m² et la mise à disposition de gel hydroalcoolique à l’entrée.

« Le week-end était bon », a déclaré dimanche soir sur CNews Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l’Industrie. Il y a eu « Foule, pas plus que l’année dernière, ce n’est pas une foule, mais les clients ont acheté (…) comme le dernier week-end de novembre de l’année dernière, qui avait été un très bon week-end », elle a déclaré.

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Et aussi :

Le monde avec l’AFP

Astor Abel

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