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12 candidats en lice pour les élections présidentielles françaises

Paris (AFP) – La plus haute instance constitutionnelle française a publié ce lundi la liste des 12 candidats inscrits pour se présenter aux élections présidentielles qui débuteront le 10 avril.

Tous les grands candidats sont parvenus à réunir les 500 agréments des élus français nécessaires à la validation de l’inscription par le Conseil constitutionnel.

Les sondages d’opinion montrent le président Emmanuel Macron, élu en 2017, le favori pour remporter la tête du second tour du second tour le 24 avril, après l’annonce de sa candidature la semaine dernière.

extrème droite

Marine Le Pen

La dirigeante d’extrême droite vétéran Le Pen fait sa troisième candidature à la présidence après avoir atteint le deuxième tour en 2017, où elle a été battue par Macron.

Marine Le Pen brigue sa troisième présidentielle
Marine Le Pen brigue sa troisième présidentielle Emmanuel DunandAFP

Macron semble avoir désigné Le Pen comme son principal rival, déplaçant sa propre politique vers la droite dans le but d’attirer les électeurs de son parti du Rassemblement national, qui a mal réussi lors des récentes élections locales – ce qui a conduit certains membres du parti à remettre en question sa direction. .

Eric Zemmour

Le journaliste, analyste de télévision et nouveau candidat a maintenant gagné un public important avec sa diatribe contre l’immigration et le foulard islamique, attirant un grand nombre de partisans de Le Pen dans le processus.

La nomination soudaine d'Eric Zemmour a bouleversé la campagne à droite
La nomination soudaine d’Eric Zemmour a bouleversé la campagne à droite Clément Mahadeo, Agence France-Presse

Il a bénéficié d’une montée précoce dans les sondages avec des appels à restaurer la grandeur perdue de la France, et alors que ses chiffres ont chuté, il est resté derrière Le Pen.

Nicolas Dupont Aignan

Dupont Aignan, le chef eurosceptique du parti Rise Up France, est le maire d’une banlieue parisienne qui a occupé des postes de fantaisie à la présidence depuis 2007, mais a marqué moins de 10 lors de ses deux tours précédents.

Il dit que son parti est le véritable héritier du général Charles de Gaulle et de sa volonté de souveraineté française, promettant de supprimer l’immigration et de donner « un coup de pied dans le cul aux paresseux, aux fainéants et aux resquilleurs » qui profitent de la France. système de sécurité sociale.

la bonne

Valérie Pécrès

Le président de la région Ile-de-France, dont fait partie Paris, en a surpris plus d’un en remportant les primaires du Parti républicain conservateur, devenant ainsi la première femme candidate à une élection présidentielle.

Candidats à l'élection présidentielle française, de haut en bas, de gauche à droite : Nathalie Artaud, Nicolas Dupont-Aignan, Anne Hidalgo, Yannick Gadot, Jean LaSalle, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Philippe Bouteau, Fabien Roussel, Eric Zemmour
Candidats à l’élection présidentielle française, de haut en bas, de gauche à droite : Nathalie Artaud, Nicolas Dupont-Aignan, Anne Hidalgo, Yannick Gadot, Jean LaSalle, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Philippe Bouteau, Fabien Roussel, Eric Zemmour Joël Saget, Eric Feverberg

Pecresse, ministre du Budget sous l’ancien président Nicolas Sarkozy, a accusé Macron de débauche fiscale et de tolérance envers le crime, mais sa campagne n’a pas réussi à gagner du soutien malgré la forte présence républicaine dans les quartiers locaux à travers la France.

centre

Emmanuel Macron

L’ancien banquier d’investissement et ministre de l’Economie du président socialiste François Hollande est arrivé au pouvoir il y a cinq ans avec un programme centriste promettant de réformer l’économie française et de stimuler la croissance.

Il est resté très populaire tout en se présentant comme le leader dynamique d’un « pays émergent » qui se réaffirme sur la scène européenne et mondiale.

Cependant, la politique de Macron a irrité beaucoup de ceux qui l’ont accusé de favoriser les riches, et une augmentation de la taxe sur les carburants a déclenché des manifestations enflammées de « gilets jaunes » en 2018 et 2019 qui l’ont forcé à faire une série de concessions fiscales et salariales.

Part

-Anne Hidalgo-

Le Parti socialiste vacille depuis que Hollande a abandonné toute candidature à un second mandat en 2017, après être devenu l’un des présidents les plus impopulaires de l’histoire moderne.

Hidalgo, qui a facilement été réélu à la mairie de Paris en 2020, a promis une gouvernance plus radicale pour la nation ainsi que des augmentations de salaire générales pour les travailleurs à faible revenu.

Mais jusqu’à présent, il n’a pas réussi à reproduire sa popularité à l’échelle nationale, les sondages montrant qu’il pourrait ne pas marquer même 5% au premier tour – le minimum requis pour rembourser ses dépenses de campagne en vertu de la loi française.

Yannick Gadot

Gadot, un ancien militant de Greenpeace, espère inverser le succès retentissant du Parti vert aux élections locales il y a deux ans, affirmant que les Français sont prêts à embrasser une révolution environnementale.

Il pousse ce qu’il appelle des politiques pragmatiques pour lutter contre le changement climatique à la place des ruptures plus radicales que certains dans son parti recherchent, notamment la fin de la dépendance de la France à l’énergie nucléaire.

extrême gauche

Jean-Luc Mélenchon

Le chef fougueux du parti France Unbowed a annoncé sa candidature il y a des mois et est actuellement en tête parmi les candidats de gauche dans les sondages d’opinion, avec environ 12% de son intention de voter.

Melenchon, le politicien vétéran célèbre pour sa rhétorique contre la mondialisation et les « élites », a une base ardente de partisans qui disent que les socialistes traditionnels ont perdu le contact avec les électeurs en dehors des grandes villes.

Mais avec le paysage politique français qui évolue vers la droite, Melenchon aura probablement du mal à égaler son succès en 2017, lorsqu’il a remporté près de 20 % des voix au premier tour.

Fabien Russel

Le charismatique leader du Parti communiste français a vu ses sondages d’opinion s’envoler ces dernières semaines, même s’ils sont encore loin de la force qu’ils avaient au cours des décennies précédentes.

Russell a promis d’augmenter les impôts sur les entreprises et les hauts revenus pour payer les augmentations de salaire des enseignants, des infirmières et d’autres professions peu rémunérées, et de nationaliser les grandes banques et les géants de l’énergie.

Philippe Poteau

Un ouvrier de l’usine Ford a été licencié lors de la fermeture du site en 2019, et Bhutto se range du côté du Nouveau parti anticapitaliste dans une campagne s’engageant à désarmer la police et à reconstruire l’administration publique française après des années de contraintes budgétaires.

Nathalie Orthod

Professeur d’économie trotskyste et du côté du Labour Struggle Party, Arthod brigue la présidence pour la troisième fois.

Il veut augmenter le salaire minimum à 2 000 euros (2 180 $), interdire les suppressions d’emplois par les entreprises et abaisser l’âge de la retraite de 62 à 60 ans.

Jean LaSalle

Parlementaire du sud-ouest de la région de Berne, LaSalle est un ancien pasteur connu pour avoir entamé une grève de la faim pour empêcher les fermetures d’usines.

Son parti « Résistance » veut réduire le rôle de la Commission européenne dans les affaires françaises, et inciter davantage de jeunes à faire revivre la campagne comme « grande cause nationale ».

Astor Abel

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