Vega lance le deuxième satellite d’imagerie Pléiades Neo
Tampa, Floride – Arianespace a lancé un deuxième satellite de la constellation Pléiades Neo pour imager le 16 août sur une fusée Vega.
Le satellite Pléiades Neo 4 a décollé de la Guyane française à 21h47 Est, se séparant avec succès de la fusée environ une heure plus tard.
Le satellite rejoindra le Pléiades Neo 3, qui lancé sur Vega 28 avril, sur une orbite polaire héliosynchrone de 620 km de long.
Deux satellites permettent d’imager quotidiennement n’importe où sur Terre avec une résolution originale de 30 cm, selon Airbus Defence and Space, créateur et opérateur de la constellation.
Deux autres satellites Pléiades Neo devraient être lancés ensemble sur une fusée Vega C développée au cours du premier semestre 2022 pour compléter la constellation.
Airbus, qui possède quatre satellites, a déclaré que la constellation serait capable de visiter n’importe quel point de la Terre entre deux et quatre fois par jour. Le Pléiades Neo viendra compléter le radar à synthèse d’ouverture (SAR) et le vaisseau spatial optique à basse résolution également exploité par Airbus.
Autres passagers
Le Breeze Reconnaissance Orbiter-4 (BRO-4), un nanosatellite de surveillance marine pour la startup française Unseenlabs, effectuait également un vol Vega le 16 août.
BRO-4 est le quatrième satellite de la constellation de géolocalisation par radiofréquence qu’Unseenlabs vise à porter à 20-25 satellites d’ici 2025.
Trois cubes de l’ESA ont également rejoint la mission Vega :
- Ledsat, un projet éducatif de l’Université Sapienza en Italie, vise à tester la technologie de suivi des satellites en orbite autour de la Terre basse.
- Radcube de la société hongroise C3S vise à démontrer des outils de rayonnement pour l’observation de la météo spatiale.
- Sunstorm, une filiale de la société finlandaise de solutions aérospatiales Reaktor Space Lab, dispose d’un spectromètre à rayons X solaire pour détecter la matière sortant de la surface du soleil.
La mission Vega est la première depuis son retour en vol le 28 avril, après un échec le 16 novembre au cours duquel une sonde s’est collée à des câbles mal connectés dans l’étage supérieur de la fusée.