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Vaccins monovalents ou bivalents – lequel est le plus efficace contre le SARS-CoV-2 ?

*Remarque importante: medRxiv Il publie des rapports scientifiques préliminaires qui n’ont pas été évalués par des pairs et ne doivent donc pas être considérés comme concluants, orientant la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations concrètes.

Dans une étude récente publiée dans medRxivVaccin bivalent 4-5 contre les vaccins originaux à acide ribonucléique (ARNm) monovalent (progéniteurs) contre le SRAS-CoV-2.

Étude : Protection contre l'infection symptomatique par le SARS-CoV-2 BA.5 conférée par le vaccin bivalent Pfizer-BioNTech Original/BA.4-5 par rapport au vaccin monovalent à ARNm original (progéniteur) - une étude de cohorte correspondante en France.  Crédit image : NIAIDStady : Protection contre l’infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 BA.5 conférée par le vaccin bivalent Pfizer-BioNTech Original/BA.4-5 par rapport aux vaccins à ARNm monovalents originaux (progéniteurs) – une étude d’appariement de cohorte en France. Crédit image : NIAID

arrière-plan

En raison des capacités exceptionnelles d’évasion immunitaire d’Omicron et de ses sous-variantes, les vaccins ciblant la souche héréditaire du SRAS-CoV-2 ont considérablement aggravé l’efficacité contre l’infection par Omicron.

Compte tenu de la flexibilité de la technologie de l’ARNm, les chercheurs ont rapidement développé un nouveau vaccin de nouvelle génération contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) pour contrer les sous-souches Omicron BA.1 et BA.4/5, appelées vaccins bivalents. . Le gouvernement français a introduit ces vaccins pour les campagnes de rappel début octobre 2022.

Jusqu’ici, c’est tout dans le laboratoire Les études évaluant les titres d’anticorps neutralisants (nAb) des vaccins de rappel bivalents ont donné des résultats contradictoires. Ainsi, il y a un manque de données pour préférer son utilisation aux vaccins monovalents originaux. De plus, les études réalisant ces évaluations dans des conditions réelles n’ont comparé que les sujets ayant reçu un rappel bivalent avec ceux qui n’avaient reçu aucun vaccin. En général, les données sur l’efficacité des vaccins bivalents par rapport aux vaccins monovalents sont rares ou absentes.

sur les études

Dans cette étude, les chercheurs ont comparé la mesure dans laquelle les vaccins bivalents et monovalents Omicron BA.4-5 conféraient une protection contre l’infection symptomatique par le SRAS-CoV-2. En revanche, ils ont construit une cohorte fermée rétrospectivement d’adultes de 60 ans et plus ayant reçu un rappel entre le 3 octobre et le 6 novembre 2022, selon les données des bases de données nationales de surveillance.

Ensuite, les chercheurs ont divisé le groupe d’étude en deux groupes identiques ; Le premier groupe a reçu une dose de rappel d’un vaccin monovalent COVID-19, tandis que l’autre groupe a reçu un vaccin bivalent. Les variables d’appariement de cohorte comprenaient le rang du renforcement, la semaine de renforcement et la résidence du participant.

Le principal résultat de l’étude était l’incidence de COVID-19 symptomatique dans un test de réaction en chaîne par transcription inverse-polymérase (RT-PCR) au moins sept jours après avoir reçu une dose de rappel. La période de suivi de l’étude s’est déroulée entre octobre 2022 et mars 2023. Au cours de la période d’étude suivante, les variantes dominantes du SRAS-CoV-2 étaient la sous-espèce BA.5, par exemple, BQ.1.1.

Résultats

Le groupe d’étude était composé de 136 852 personnes, dont 85 % ont reçu une seconde dose de rappel. La période de suivi médiane était de 77 jours, au cours desquels les auteurs ont observé 1 147 résultats positifs au test SARS-CoV-2 parmi les personnes ayant reçu une dose de rappel d’un vaccin à ARNm ciblant la souche progénitrice du SARS-CoV-2. Le nombre de cas positifs de SRAS-CoV-2 chez les personnes ayant reçu une dose de rappel du vaccin bivalent était de 1025.

Bien que le rappel par le vaccin bivalent confère une protection supplémentaire statistiquement significative de 8 % contre l’infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 par rapport aux vaccins monovalents, il reste insignifiant. De plus, cette protection ne tenait pas non plus compte de la protection supplémentaire conférée par une infection antérieure récente par le sous-variant Omicron BA.2 ou BA.4-5, soit 8 % contre 74 %.

En comparaison, des infections relativement plus précoces et précoces chez les individus de rappel (causées par des variants génétiquement plus différents que les souches prévalentes) conféraient moins de protection immunitaire. Notamment, l’analyse, qui était limitée aux participants sans blessure antérieure, n’a montré aucune différence significative.

conclusion

Le vaccin bivalent utilisé dans cette étude ne compense que partiellement l’extraordinaire potentiel d’évasion immunitaire d’Omicron et de ses sous-variantes. Cependant, et plus important encore, recevoir une dose de rappel récente, quel que soit son type (vaccin monovalent ou bivalent), a conféré plus de protection contre le COVID-19 symptomatique que tout vaccin à ARNm précédent utilisé pour le rappel. Ainsi, la vaccination de rappel peut augmenter l’immunité au COVID-19, en particulier parmi les populations à haut risque.

*Remarque importante: medRxiv Il publie des rapports scientifiques préliminaires qui n’ont pas été évalués par des pairs et ne doivent donc pas être considérés comme concluants, orientant la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations concrètes.

Cunégonde Lestrange

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