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Une étude en France indique une efficacité élevée des vaccins à ARNm contre les variantes préoccupantes du SRAS-CoV-2

Une étude cas-témoins à l’échelle nationale menée en France a évalué l’efficacité des vaccins contre le coronavirus à base d’ARNm 2019 (COVID-19) contre le SRAS-CoV-2 et ses variantes, dont B.1.1. 7, b 1.351, p 1.

Dans des situations réelles de pandémie, le schéma à deux doses de vaccins à ARNm a montré une efficacité protectrice équivalente contre le virus d’origine et le variant B.1.1.7 et une efficacité légèrement réduite contre les variants B.1.351 et P1. L’étude a récemment été publiée dans la revue The Lancet Regional Health – Europe.

Étude : Effet des souches indigènes B.1.1.7 et B.1.351/P.1 SARS-CoV-2 sur l'efficacité vaccinale de deux doses de vaccins à ARNm COVID-19 : résultats d'une étude cas-témoins nationale en France.  Crédit d'image : joshimerbin/Shutterstock

Contexte

Moins d’un an après le début de la pandémie de COVID-19, plusieurs vaccins efficaces contre la souche originale de Wuhan du SRAS-CoV-2 avaient été développés. Cependant, avec le développement de l’épidémie, de nombreuses variantes virales avec une contagion nettement plus élevée sont apparues et sont rapidement devenues répandues dans de nombreux pays du monde. Cela a soulevé des inquiétudes mondiales quant à l’efficacité des vaccins préexistants contre les nouvelles variantes virales émergentes.

Dans des situations de pandémie du monde réel, la plupart des vaccins COVID-19 ont montré une efficacité équivalente contre le SRAS-CoV-2 original et la variante B.1.1.7, qui a été identifiée pour la première fois au Royaume-Uni. Cependant, en général, les anticorps issus de la vaccination ou d’une infection naturelle ont montré une efficacité significativement plus faible pour neutraliser les variants B.1.351 et P1, qui ont été identifiés pour la première fois en Afrique du Sud et au Brésil, respectivement. La présence de mutations E484K et K417N élevées dans la variante B.1.351 et de mutations E484K et K417N élevées dans la variante P1 a été attribuée aux capacités d’évasion immunitaire.

Dans la présente étude, les scientifiques ont évalué l’efficacité d’un régime à deux doses de vaccins COVID-19 à base d’ARNm contre des variantes circulant principalement en France, qui sont principalement le SARS-CoV-2 d’origine et les variantes B.1.1.7, B. 1.351 et P1.

étudier le design

Cette étude cas-témoins à l’échelle nationale a été menée sur 7 288 adultes infectés par le virus original du SRAS-CoV-2, 31313 avec la variante B.1.1.7, 2550 avec les variantes B.1.351/P1. De plus, 3 644 individus non affectés ont été inclus comme témoins. Tous les participants ont été invités à remplir un questionnaire d’enquête en ligne conçu pour collecter des informations sur les caractéristiques sociodémographiques, les problèmes de santé préexistants, les récents résultats des tests SARS-CoV-2, les expositions virales récentes liées à l’activité et les détails de la vaccination.

Plus précisément, les scientifiques ont cherché à évaluer l’efficacité de deux vaccins à ARNm, BNT162b2 (Pfizer/BioNTech) et mRNA-1273 (Moderna), dans des conditions pandémiques réelles. Cependant, en raison du manque d’informations sur la vaccination, ils peuvent déterminer séparément l’efficacité de deux vaccins.

Pour identifier génétiquement les variantes virales, tous les échantillons positifs pour le SRAS-CoV-2 ont été analysés par RT-PCR (réaction en chaîne par polymérase de transcription inverse).

Notes IMPORTANTES

D’après les résultats de l’enquête, la susceptibilité à contracter une infection B.1.1.7 ou B.1.351/P1 était relativement plus élevée chez les participants masculins, les non-agents de santé et les personnes ayant un niveau d’éducation supérieur. De plus, une sensibilité significativement plus élevée à l’acquisition de l’infection B.1.351/P1 a été observée chez les participants même après avoir reçu deux doses de vaccins à ARNm.

Les résultats de l’analyse statistique multivariée ont identifié une association significative entre un risque accru et des antécédents de maladie respiratoire chronique, un niveau d’éducation inférieur, une famille plus nombreuse, le fait d’avoir des enfants à l’école familiale/crèche ou d’être un travailleur de la santé. Il est important de noter que des antécédents d’hypertension et de diabète ont été associés à un risque plus faible de variantes B.1.1.7.

Protection contre les infections naturelles et vaccination

Une histoire récente d’infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par PCR (2 à 6 mois) s’est avérée protectrice entre 83 % et 88 % contre toutes les variantes virales testées. De même, une histoire relativement lointaine d’infection par le SRAS-CoV-2 (plus de 6 mois) s’est avérée être 74% – 84% protectrice contre toutes les variantes virales.

Efficacité protectrice des vaccins à ARNm 7 jours après 2deuxième abréviation La dose s’est avérée être de 88 % contre le SARS-CoV-2 d’origine, de 86 % contre la variante B.1.1.7 et de 77 % contre les variantes B.1.351/P1.

Il est important de noter qu’une analyse statistique supplémentaire a identifié que «être un travailleur de la santé» est un facteur de confusion majeur influençant l’estimation de l’efficacité du vaccin contre l’infection par le SRAS-CoV-2.

Étudiez l’importance

L’étude révèle que les vaccins COVID-19 à base d’ARNm sont très efficaces pour réduire le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 et ses variantes clés ; Ainsi, soulignant l’importance des programmes de vaccination de masse dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Astor Abel

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