Une source a déclaré à Reuters que la valeur marchande de l'entreprise était de 1,1 milliard de dollars.
La start-up d'intelligence artificielle ElevenLabs a obtenu le statut de licorne (société avec une capitalisation boursière de plus d'un milliard de dollars – ndlr) après sa dernière levée de capitaux, ont déclaré à Reuters des sources proches du dossier. Cela s’inscrit dans un contexte d’intérêt croissant des investisseurs pour la technologie de l’intelligence artificielle générative, entraînant une hausse des valorisations des startups.
ElevenLabs a annoncé lundi avoir levé 80 millions de dollars en financement de série B, qui comprenait les sociétés de capital-risque Adreessen Horowitz et les entrepreneurs Nat Friedman et Daniel Gross, avec la participation de Sequoia Capital et d'autres.
La société, créée il y a deux ans, n'a pas divulgué sa valorisation, mais des sources ont indiqué que sa dernière levée de fonds l'avait valorisée à 1,1 milliard de dollars, ce qui en faisait une licorne.
Cela représente une hausse de valorisation de 100 millions de dollars par rapport au cycle précédent en 2023, selon les données de PitchBook. Tout cela reflète les attentes croissantes quant à l’attention toujours croissante portée à l’IA vocale par des entreprises allant des géants du jeu aux studios de cinéma.
ElevenLabs, basé à Londres, développe des modèles et des outils d'IA pour créer des voix générées par l'IA dans différentes langues, dialectes et émotions. Le PDG de l'entreprise, Matej Staniszewski, a déclaré à Reuters qu'environ 40 personnes travaillent à distance dans l'entreprise, mais qu'elle prévoit d'augmenter leur nombre à 100 d'ici la fin de l'année.
Mais il a refusé de commenter l'évaluation.
La société affirme que sa clientèle croissante est composée de créateurs de contenu individuels ainsi que de sociétés telles que Storytel, Paradox Interactive et The Washington Post.
Staniszewski affirme que ceux qui travaillent sur des campagnes politiques aux États-Unis utilisent ElevenLabs pour atteindre les électeurs qui parlent des langues étrangères.
« Nous verrons davantage de contenu d'IA dans les campagnes sur les réseaux sociaux. L'élément clé est de s'assurer que les gens sont conscients qu'il s'agit d'IA. Nous sommes tout à fait favorables à la possibilité de détecter et de retracer le contenu d'IA. »
