Un organisme de réglementation en France recueille des informations sur les centres de données et les appareils pour le « baromètre vert »
Pour les centres de données, le régulateur collectera les détails des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’énergie, ainsi que le volume et les sources d’eau utilisées.
Le régulateur collectera également des informations sur le nombre et la durée de vie des appareils grand public en circulation, pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre et les quantités de terres rares et de métaux précieux utilisées pour les produire.
L’année dernière, le gouvernement français a chargé le régulateur, l’Arcep, de créer une « échelle verte » qui couvrirait l’ensemble de l’écosystème numérique. Cela a été promulgué par la soi-disant loi Chase, du nom du sénateur Patrick Chase (photo CC BY-SA), un homme politique du parti de centre-droit Les Républicains.
« Les fabricants de biens de consommation… représentent 79 % de l’empreinte carbone numérique et les opérateurs de centres de données 16 % », a déclaré l’Arcep, Autorité de régulation des communications électroniques.
L’Arcep collecte depuis 2020 auprès des grands opérateurs du pays des données sur leur empreinte environnementale. Son premier rapport a été publié en avril 2022.
J’ai désormais pris la décision – toujours formelle, en concertation – « d’étendre ce processus de collecte de données à de nouveaux acteurs (fabricants d’appareils grand public et opérateurs de data centers) et indicateurs, d’enrichir régulièrement les futures éditions de l’enquête annuelle, et de mesurer l’impact environnemental du numérique en France », précise l’organisateur.
L’année dernière, le gouvernement français a confié à l’Arcep la mission de créer une « échelle verte » couvrant l’ensemble de l’écosystème numérique. Cela a été promulgué par le soi-disant Chase Act, du nom du sénateur Patrick Chase, un homme politique du parti de centre-droit Les Républiques.
Le régulateur a indiqué que cela « renforce les pouvoirs de l’Arcep en lui donnant la capacité de collecter des données environnementales non seulement auprès des opérateurs télécoms électroniques, mais également auprès des FAI, des opérateurs de centres de données, des fabricants d’appareils grand public, des fournisseurs d’équipements réseaux et des fournisseurs de systèmes d’exploitation ».
L’Arcep a souhaité avoir des réponses d’ici 18h00 heure de Paris le 30 septembre. L’organisateur a ajouté qu’il sera utilisé pour éclairer la décision finale de collecte de données qui sera adoptée avant la fin de 2022.