Compte tenu de l’importance de sa participation, Intel a bien sûr répondu à Daniel Loeb et à son fonds d’investissement. L’entreprise déclare qu’elle « accepte les commentaires de tous les investisseurs sur la façon d’améliorer les investissements des actionnaires « Et pour préciser avoir » hâte de discuter de leurs idées avec Third Point ».
La réponse de Wall Street ne s’est pas fait attendre et les actions d’Intel ont récupéré 5% rien que mardi. Les positions de ces investisseurs risquent de plier la direction, mais pour le moment, il semble difficile de voir Intel changer de cap, au moins au cours des deux ou trois prochaines années, en particulier dans l’environnement tendu qui a dominé 2020.
Officiellement, Intel n’a pas l’intention de vendre des sites de production dont il se vantait, il y a quelques jours, d’une capacité d’adaptation qui a conduit au doublement de la production 10 nm et 14 nm d’ici trois ans. De plus, la vente de ses infrastructures pose plusieurs problèmes, tout d’abord avec celui de l’acheteur ou du partenaire potentiel.
De plus, comme l’explique Reuters, les structures d’Intel sont entièrement organisées pour répondre à ses propres processus de conception et de fabrication: elles ne répondent pas aux normes industrielles internationales suivies par d’autres sociétés. Il y aurait donc un effort d’adaptation nécessaire et important à faire.
Enfin, disposer de ses propres outils de production peut présenter certains avantages, notamment lorsque plusieurs concurrents lancent en même temps des produits très demandés: ce ne sont pas AMD et NVIDIA qui diront le contraire.
