sport

Un citoyen franco-irlandais détenu en Iran suspend sa grève de la faim : sa sœur

Un citoyen franco-irlandais détenu en Iran a cessé sa grève de la faim sèche à la demande de sa famille, qui craint pour sa vie, a indiqué vendredi sa sœur à l’AFP.

Caroline Massey Phelan a déclaré que Bernard Phelan, qui est détenu en Iran depuis début octobre, acceptera à nouveau de la nourriture et des liquides, mais reste « déterminé » et « recommencera s’il n’y a pas de progrès ».

Vilain, consultant en voyages basé à Paris et l’un des sept ressortissants français détenus par l’Iran, a été arrêté alors qu’il voyageait et est détenu à Mashhad, dans le nord-est de l’Iran.

L’Iran l’accuse de propagande anti-gouvernementale, une accusation qu’il a niée.

Il a commencé à refuser de la nourriture le 1er janvier et des liquides le lundi. Phelan, qui souffre d’une maladie cardiaque et d’un problème orthopédique chronique, a été jugé mercredi dans un état critique.

Mas Filan a déclaré plus tôt dans la semaine que la famille avait réussi à transmettre des messages à son frère par la voie diplomatique.

« Bernard a accepté de lire nos lettres et a suspendu sa grève de la faim et de la soif », a déclaré vendredi.

« Sa vie est toujours en danger », a-t-elle déclaré, ajoutant que son frère n’avait reçu aucun soin médical, « ne se sentait pas bien » et souffrait « d’une chute massive de sa tension artérielle ».

Une source diplomatique française a indiqué que les autorités iraniennes ont jusqu’à présent refusé de libérer Phelan pour des raisons médicales, malgré les demandes répétées des autorités françaises et irlandaises.

Phelan est l’un des vingt étrangers détenus en Iran, selon des militants, qui ont décrit les détenus comme des « otages » qui ont été enlevés pour obtenir des concessions de l’Occident.

Phelan traversait Mashhad pendant les manifestations en cours contre le régime des mollahs en Iran lorsqu’il a été arrêté.

Le citoyen français Benjamin Brier, condamné l’an dernier à huit ans de prison pour espionnage, est détenu dans la même prison.

« Nous sommes très inquiets pour Bernard Vaillant », a déclaré vendredi à l’AFP un responsable du ministère français des Affaires étrangères.

« Nous tenons l’Iran entièrement responsable de son état et de sa santé », a déclaré la source, qui a requis l’anonymat.

Des diplomates ont déclaré plus tôt que Phelan avait reçu sa première visite consulaire française le 9 janvier, après des demandes répétées.

Dt/JH/EA

Delphine Perrault

"Solutionneur de problèmes extrêmes. Chercheur avide de bacon. Écrivain maléfique. Geek du Web. Défenseur des zombies depuis toujours."

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer