Twitter interdit un compte lié au dirigeant iranien suite à une vidéo menaçante de Trump
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Washington (AFP) – Twitter a déclaré samedi avoir suspendu définitivement un compte lié au chef suprême de l’Iran qui avait publié une vidéo appelant à se venger de l’assassinat d’un haut général contre l’ancien président américain Donald Trump.
« Le compte en question a été définitivement suspendu pour avoir enfreint la politique d’interdiction d’évasion », a déclaré à l’AFP un porte-parole de Twitter.
Cette semaine, le compte KhameneiSite a publié une vidéo animée montrant un drone ciblant Trump, qui a ordonné il y a deux ans une frappe de drone à Bagdad qui a tué l’éminent commandant iranien, le général Qassem Soleimani.
Les principaux comptes du guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei dans diverses langues sont toujours actifs. L’année dernière, Twitter a suspendu un autre compte similaire pour un message qui semblait également indiquer une vengeance contre Trump.
La dernière vidéo, intitulée « Revenge Is Certain », a également été publiée sur le site officiel de Khamenei.
Selon Twitter, la priorité absolue de l’entreprise est d’assurer la sécurité des personnes et de protéger la santé de la conversation sur la plateforme.
Le géant des médias sociaux affirme qu’il a des politiques claires sur les comportements abusifs et qu’il prendra des mesures lorsque des violations seront identifiées.
En tant que chef de la Force Quds, la branche des opérations étrangères des Gardiens de la révolution iraniens, Soleimani a été l’architecte de sa stratégie au Moyen-Orient.
Lui et son lieutenant irakien ont été tués lors d’une frappe de drone américain à l’extérieur de l’aéroport de Bagdad le 3 janvier 2020.
Khamenei a promis à plusieurs reprises de venger sa mort.
Le 3 janvier, jour du deuxième anniversaire de la grève, le guide suprême et président ultra-conservateur Ibrahim Raisi a de nouveau menacé les États-Unis de représailles.
Les partisans de Trump dénoncent régulièrement l’interdiction de Twitter du milliardaire, affirmant que les comptes de nombreux dirigeants que les États-Unis considèrent comme autoritaires sont autorisés à publier sur la plateforme.
© 2022 AFP