Le Fitbit Sense possède toute une série de capteurs à bord. On retrouve ainsi d’une part l’attirail traditionnel, à savoir un cardiofréquencemètre, un GPS intégré, un gyroscope, un altimètre, un accéléromètre, un capteur de température cutanée et un détecteur de lumière ambiante, et d’autre part des capteurs électriques. polyvalent pour les mesures d’électrocardiogramme et de balayage d’activité électrodermique. Enfin, la montre abrite des capteurs rouges et infrarouges pour surveiller la saturation en oxygène (SpO2).
Commençons par les capteurs traditionnels. Le moniteur de fréquence cardiaque, tout d’abord, offre des performances tout à fait respectables. Lors d’un jogging doux, la marge d’erreur est inférieure à 1% – & nbps; par rapport à une ceinture pectorale Polar H10, que nous considérons comme très fiable. Lorsque nous augmentons l’intensité, le Sense s’avère être capable de suivre facilement les variations globales de la fréquence cardiaque. La courbe s’avère donc assez cohérente, mais les pics ne se chevauchent pas. Lorsque la montre culmine à 181 bpm, la ceinture thoracique monte à 197 bpm. Un résultat moins satisfaisant, mais permettant toujours d’observer des courbes cohérentes.
Pour sa part, le GPS n’est pas aussi pertinent. Souvent précis, il arrive à échouer complètement sur certaines sorties, d’autant plus s’il s’agit de tours de stade ou d’un autre parcours encaissé sur une « petite » surface.
La surveillance du sommeil est assez cohérente, malgré quelques hoquets au réveil. Il est donc très facile de faire croire à la montre que nous dormons pendant que nous nous prélassons au lit.
Enfin, les fonctionnalités spécifiques de ce Sense fonctionnent correctement. Les scans d’activité électrodermique et l’électrocardiogramme sont réalisés sans accroc. Cependant, il nous est difficile d’évaluer précisément tous ces nouveaux examens non invasifs proposés par les montres connectées. Des résultats à prendre avec un grain de sel donc …
