Top News

« Tant que Trump est malade, ni les démocrates ni les médias ne peuvent l’attaquer »

L’hospitalisation de leur champion n’a rien changé. Quasiment pas un masque dans la manifestation pro-Trump du samedi 3 octobre à Phoenix (Arizona). « C’est absolument inutile si nous sommes à la lumière du soleil « , Pense à un dur à cuire portant un t-shirt qui dit  » non À Bill Gates, l’une des cibles des conspirateurs. A ses côtés, un trentenaire agite une bannière camouflage « Trump 2020 »: «Tout est faux; ils le disent eux-mêmes sur l’emballage: ce masque ne vous protégera pas!  »

Certes, le rassemblement se déroule à l’extérieur et à 38 degrés alors qu’il n’est que 10 heures (Phoenix a battu son record de chaleur pour un début d’octobre). Mais étant donné que le président des États-Unis, lui-même, a été rattrapé par le virus, on peut s’attendre à un semblant d’aggiornamento sur le port du masque. Ce n’est pas comme ça. « Je n’ai pas peur d’une maladie dont j’ai 99% de chances de survivre »dit Sabrina Robidoux, 60 ans, employée d’une compagnie d’assurance qui a organisé la manifestation avec ses amies Pamela et Annie (« Trois grands-mères pour Trump », Décrit-elle).

Réunion de soutien

Les manifestants se sont installés à un carrefour à Scottsdale, la banlieue aisée de Phoenix. Ils agitent leurs drapeaux, crient. Quelques automobilistes klaxonnent en signe de soutien; d’autres font des armes d’honneur.  » Poubelle blanche ! », lâche un passant, en utilisant l’expression qui désigne les «petits blancs» sans instruction.  » Chienne », Rétorque la trentenaire.  » Une autre femme blanche qui déteste les blancs », Il se met en colère: « USA! USA! »

Lire aussi Covid-19: la santé de Trump continue de « s’améliorer », selon l’un de ses médecins
READ  Le pape exprime sa "honte" des abus envers le clergé en France

Le rassemblement devait coïncider avec la clôture de l’inscription des électeurs, prévue le 5 octobre dans l’État. En fait, Sabrina Robidoux a apporté des formulaires d’inscription. Ils sont restés dans leur poche. À ce stade, tout le monde est inscrit, et cela ne fait aucun doute. Le suspense règne pour la première fois depuis des décennies en Arizona. L’État a été remporté par Trump en 2016 avec 3,5% d’avance sur Hillary Clinton. Depuis plusieurs mois, les sondages donnent un léger avantage à Joe Biden. À tel point que le président sortant devait rentrer en Arizona pour la sixième fois le lundi 5 octobre – visite évidemment annulée. Si les républicains sont en difficulté, « C’est à cause de tous ces démocrates californiens » qui viennent s’installer dans l’Etat, grogne Sabrina Robidoux.

Vous avez 49.83% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

Astor Abel

"Ninja de bière certifié. Aficionado maléfique de la culture pop. Evangéliste de la télévision."

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer