Revue ‘Summer of Rohmer’ : Surfer sur la Nouvelle Vague française
Avec son contemporain François TruffautEt le Eric Romer Elle a créé l’œuvre la plus glamour et la plus durable parmi les réalisateurs français de la Nouvelle Vague qui, à partir des années 1950, ont poussé pour un cinéma plus personnel et intimiste. Truffaut est mort jeune, à l’âge de 52 ans, mais Rohmer (1920-2010) a continué à travailler jusqu’à ses quatre-vingts ans, date à laquelle il avait réalisé plus de vingt films finement modifiés. Son travail est difficile à trouver sur les services de streaming, mais cet été, le Metrograph Art-House Cinema de New York a présenté trois de ses œuvres typiquement précises et réfléchies et les a présentées à son service de streaming, sous le titre « Summer of Rohmer ».
Ces films – « The Aviator’s Wife » (1981), « Boyfriends and Girlfriends » (1987) et « Four Adventures of Reinette and Mirabelle » (également 1987) – sont généralement décrits comme des comédies, mais il n’y a pas de bâillon, ou même une ligne de rire claire, dans l’un d’eux. Au contraire, les films sont définitivement ridicules. C’est comme si Rumer n’arrêtait pas de se demander : « Comme ils sont drôles ! » Excentrique, timide, autodestructeur et aveugle à son propre malentendu. Les dialogues de ses personnages sont élégants et sophistiqués mais aussi inintéressants. (L’héritier contemporain est le réalisateur américain Homme mort blancscénariste et réalisateur de « Metropolitan » et « Barcelona »).