Apple a subi sa plus forte baisse du cours de l'action depuis près de six mois après que les analystes de Barclays ont prévu une baisse des ventes des produits de la société en 2024, rapporte Yahoo Finance.
Selon l'expert Tim Long, des faiblesses se font encore sentir tant dans les volumes de ventes d'iPhone que dans les performances des modèles les plus chers qui génèrent le plus de bénéfices. Il ne voit également aucune « résistance » sur les Mac, les iPad et les appareils mobiles.
Pourquoi Apple a-t-il arrêté de vendre des montres à succès aux États-Unis ?
L'entreprise est entrée en conflit avec un fabricant de dispositifs médicaux
Il a commenté : « En fin de compte, les données (iPhone 15) en provenance de Chine se détériorent, tandis que les marchés développés restent faibles. » Selon lui, les problèmes ne seront pas résolus avec le lancement de l’iPhone 16 à l’automne, car il n’attend pas d’innovations sérieuses de la part de la nouvelle génération.
Cela a affecté les actions Apple, qui ont chuté de 3,6% hier en fin de séance. Leur dernier coup dur a eu lieu en août, lorsque la Chine a commencé à restreindre l'utilisation des iPhones dans les structures gouvernementales.
Traduit en capitalisation boursière, Apple a perdu en un jour environ 100 milliards de dollars, soit plus que Ford et General Motors réunis, selon les estimations de Business Insider.
D’un seul coup, la Chine a effacé 200 milliards de dollars de la valeur d’Apple
Les graves conséquences de l’interdiction de l’iPhone sur les administrations et les entreprises
Si vous regardez les données, l’iPhone a rapporté 5 milliards de dollars de moins à Apple en 2023 qu’en 2022, les autres appareils étant à la traîne. Les raisons sont nombreuses : l’inflation et l’incertitude économique détournent de nombreux clients potentiels des achats coûteux, et pour les ordinateurs et les tablettes, les mises à jour de l’époque de la pandémie sont encore très récentes.
Tim Long met également en garde les investisseurs contre les activités de services d'Apple. Selon lui, il s'agit d'un maillon faible en raison de nombreuses batailles futures – par exemple sur l'App Store, où les remises accordées à l'entreprise pourraient être considérablement réduites. L'accord de plusieurs milliards de dollars avec Google pour le moteur de recherche principal du navigateur Safari est également sur la table.
