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Les enchères 5G se poursuivent. Au terme de la deuxième journée, le prix unitaire du bloc de fréquences est désormais fixé à 111 millions d’euros, après un total de treize tours. Une nouvelle journée de vente aux enchères est prévue demain à 9h30.
Voilà, les enchères 5G tant attendues ont commencé. Au cœur de Paris, les quatre opérateurs se disputent des millions d’euros pour obtenir les fameuses fréquences qui animeront les réseaux de demain. Des enchères aussi contestées que lucratives pour l’Etat que nous suivrons au jour le jour, ici même.
Résumé de la première journée: Déjà 220 millions de bonus minimum pour l’Etat
A l’issue de la première journée (29 septembre 2020) et après quatre tours d’enchères, le prix unitaire du bloc de fréquences atteint désormais 85 millions d’euros, contre 70 millions initialement. Et la bataille continue, « les demandes cumulées de blocs des candidats (13 blocs de 10 MHz) étant strictement supérieures au nombre de blocs disponibles (11 blocs de 10 MHz), l’enchère n’est pas terminée« , assure l’Arcep dans un communiqué. C’est Orange qui se démarque dans cette course aux fréquences. Avec cinq blocs demandés, l’opérateur, dont l’État est actionnaire, s’est montré le plus gourmand. Derrière, SFR et Bouygues Telecom sont n’en demande que trois et Free Mobile se contente d’une paire. Dès 9h30 demain, le cinquième tour de l’enchère débutera avec des blocs de fréquences lancés à 90 millions d’euros chacun. Reste à savoir si les opérateurs maintiendront leur la demande à ce prix Chaque nouvelle tournée s’accompagnera désormais d’une augmentation du prix de chaque bloc, de 3 millions d’euros à chaque fois.
Si un accord est trouvé demain matin, et que la vente aux enchères s’arrête dès ce cinquième tour, l’Etat aura réalisé un gain de 220 millions d’euros sur les 2,17 milliards d’euros de l’objectif initial, augmentant la note à 2,390 milliards d’euros.
Résumé de la deuxième journée: Personne n’abandonne, Orange reste le plus gourmand
A l’issue de la deuxième journée, aucun des quatre opérateurs n’a réduit ses ambitions en matière de fréquences. Après huit tours consécutifs, nous sommes toujours à 13 blocs demandés pour seulement 11 disponibles. Le prix, cependant, a considérablement augmenté. A partir de demain matin, il en coûtera 111 millions d’euros pour acquérir un bloc de 10 MHz. L’augmentation reste la même, avec une augmentation supplémentaire de 3 millions d’euros pour chaque nouveau tour. La plus-value minimale de l’Etat est désormais de 451 millions d’euros, portant le montant total de la transaction à 2,621 milliards.
Pour rappel, lors des enchères 4G en 2011, l’Etat avait réalisé un milliard de plus-value. Tout laisse à penser que les enchères ne s’arrêteront pas là, surtout quand tous les opérateurs se suicident pour répéter que la 5G sera stratégique dans l’industrie et le monde de demain. Répondez demain à la fin de la journée.
