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Macron veut mettre en place le régime de retraite français d’ici la fin de l’année | Actualités, sports, emplois

Par Sylvie Corbett

Agence de presse

PARIS (AP) – Le président Emmanuel Macron riposte désespérément au mécontentement croissant dans les rues de France, déclarant mercredi que le projet de loi sur les retraites qu’il a fait adopter sans vote au Parlement pour relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans devrait être mis en œuvre par le la fin de l’année.

Après la diffusion de son interview à la télévision nationale, des critiques ont attaqué Macron, le décrivant comme un « satisfait de lui-même » « hors de portée » Et « nuisible. »

Certains ont souligné que le président jouait avec le feu au milieu des grèves et des manifestations quotidiennes, dont certaines ont conduit à des affrontements avec la police. Les syndicats ont appelé jeudi à des manifestations nationales qui risquent d’aggraver les tensions.

Il est dans le déni absolu. a déclaré Olivier Faure, président du Parti socialiste. C’est comme si « Il y a un feu bien allumé et il verse des bidons d’essence sur les flammes. »

Les remarques du président étaient les premières depuis que le gouvernement a finalement imposé la loi sur les retraites au parlement la semaine dernière, puis a survécu à deux votes de défiance à la chambre basse du parlement lundi.

Le Conseil constitutionnel français examinera le projet de loi dans les semaines à venir, et il ne pourra être transformé en loi qu’après son approbation par l’organe.

La Première ministre Elisabeth Bourne a fait les frais de la colère de l’opposition lors des débats parlementaires souvent mauvais, mais Macron a déclaré mercredi dans son interview qu’il « confiance » Elle lui a demandé de continuer à diriger le gouvernement et a indiqué qu’il n’envisageait pas de remaniement gouvernemental.

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Le président centriste de 45 ans, dans son deuxième et dernier mandat, a déclaré à plusieurs reprises qu’il était convaincu que le système de retraite français devait être réformé pour le maintenir financé.

« Cette réforme n’est pas un luxe, ce n’est pas un plaisir. C’est une nécessité pour le pays. » Il a dit y consentir « Il faut écouter (ses adversaires), écouter leur colère et y répondre. »

Pendant qu’il parlait, les dockers de Marseille et les éboueurs de Paris étaient en grève pour le 17e jour et les travailleurs de l’énergie de la raffinerie de Normandie faisaient partie de ceux qui refusaient de travailler et érigeaient des barricades.

La perturbation partielle des expéditions de carburant due aux fermetures de raffineries en Normandie et dans le sud de la France a entraîné une pénurie de stations-service, en particulier dans le sud-est. Alors que les ordures s’entassent à Paris malgré une ordonnance de service minimum de la police.

À Rennes, en Bretagne, une manifestation de pêcheurs mécontents de la hausse des prix du carburant et d’un projet de plan de l’UE visant à interdire les filets lourds qui balayent le fond marin s’est transformée en une confrontation violente, rejointe par des groupes protestant contre la réforme des retraites. La police a tiré des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les émeutiers qui brûlaient des ordures et lançaient des bombes. À un moment donné, des manifestants ont conduit un tracteur dans le chaos.

Alors que la manifestation dans le nord de Paris se détériorait, la police anti-émeute a avancé, essayant de barricader les manifestants tapageurs dans une rue latérale.

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Deux journalistes de l’Associated Press présents sur les lieux se sont arrêtés pour laisser passer la police, mais les policiers ont utilisé leurs boucliers pour plaquer les journalistes contre un mur, les épinglant là malgré leur identification claire en tant que membres des médias.

L’action musculaire inhabituelle survient au milieu de tensions accrues entre la police et les manifestants radicalisés ces derniers jours, après deux mois de manifestations largement pacifiques. Certains journalistes se disent de plus en plus ciblés par la police ainsi que par certains manifestants.

Dans son entretien, Macron a fait la distinction entre les protestations syndicales, qu’il juge légitimes, et les petits groupes mobiles qui mettent le feu à des sacs poubelles et des poubelles qui se terminent par des affrontements avec la police.

Pour faire valoir son point de vue, le président a déclenché des émeutiers qui ont pris d’assaut le Capitole américain en 2021 et les principaux bâtiments gouvernementaux au Brésil plus tôt cette année, ainsi que le mouvement des gilets jaunes contre l’injustice sociale en France en 2018 qui a conduit à de violents affrontements et vandalisme dans les rues de Paris.

« Quand les États-Unis d’Amérique vivaient ce qu’ils vivaient au Capitole, quand le Brésil vivait ce qu’ils vivaient, ou quand ils étaient témoins de violences extrêmes en Allemagne, ou aux Pays-Bas, ou parfois ici chez eux dans le passé… nous devons dire nous respectons (les manifestants pacifiques), nous écoutons, nous essayons de faire avancer le pays… mais nous ne pouvons pas accepter des factions ou des factions », il a dit.

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Les syndicats, les politiciens de l’opposition et d’autres opposants insistent pour que la mesure de retraite soit retirée.

Les travailleurs qui ont fermé une usine de gestion des déchets à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, ont regardé l’interview du président avec déception.

« Nous continuerons à résister. » Frédéric Propel, le dirigeant local du syndicat de gauche CGT, a déclaré dans une interview à l’Associated Press. « Ce n’est pas que (les travailleurs) ne veulent pas travailler », Il a dit, ajoutant, « Alors, quel est le message? Nous devons riposter. »

Macron a reconnu que la majorité des Français s’opposent à la réforme. « Mais entre les sondages et l’intérêt public du pays, je choisis l’intérêt public… et si cela signifie l’impopularité alors, je le supporterai. »

Eileen Ganley à Paris, Helena Alves et Alex Turnbull ont contribué à Issy Les Moulineaux.

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Delphine Perrault

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