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nouveaux confinements en Europe, où une campagne de vaccination se prépare

Un médecin portant un bandeau avec des bois de renne dans l'unité de soins intensifs du centre Ayeyarwady Covid à Mandalay, Birmanie, le 25 décembre 2020.

Plus de 25 millions de cas de contamination par le coronavirus ont été officiellement enregistrés en Europe, où la nouvelle variante du SRAS-CoV-2 observée au Royaume-Uni est de plus en plus préoccupante. Selon un rapport rédigé le vendredi 25 décembre par l’Agence France-Presse, Covid-19 a tué au moins 1,7 million de personnes dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de son apparition il y a un an.

L’Europe, y compris la Russie, a été la première région à franchir le cap du demi-million de morts le 17 décembre. Pour contrer l’avancée galopante de la pandémie sur le continent, une campagne de vaccination doit débuter dimanche dans l’Union européenne.

  • Reconfinements principalement en Europe

Le pays le plus endeuillé d’Europe (70000 morts),Italie sera soumis à des restrictions jusqu’au 6 janvier, avec des déplacements limités. Troisième confinement également dans Irlande et en L’Autriche, même si l’ouverture des pistes de ses plus de 400 stations de ski a été autorisée (les restaurants restant fermés). Vendredi le Danemark a fermé ses activités «non essentielles».

Dans les Amériques, également fortement touchées par le virus, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur le Québec Vendredi, avec télétravail obligatoire et fermeture des entreprises non essentielles jusqu’au 11 janvier. Trois pays, le Mexique, la le Chili et le Costa Rica, eux-mêmes, ont commencé leur campagne de vaccination après avoir reçu les premières doses du vaccin Pfizer-BioNtech. leargentin, le deuxième pays, après la Biélorussie, à avoir approuvé le vaccin russe Spoutnik-V, a reçu 300 000 premières doses et devrait commencer sa campagne de vaccination la semaine prochaine.

Soumaïla Cissé, la principale opposante au président de Mali, qui a été retenu en otage pendant six mois par des jihadistes et libéré en octobre, est mort vendredi de Covid-19 en France à l’âge de 71 ans. Son pays, qui subit actuellement une deuxième vague épidémique, a fermé écoles et tribunaux.

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  • Inquiétudes autour de la variante observée au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni, où une nouvelle variante du SRAS-CoV-2 a été détectée, est le pays où l’épidémie s’accélère le plus (+ 61%), parmi ceux ayant enregistré plus de 1000 cas quotidiens au cours des sept derniers jours.

Une étude mis en ligne jeudi, mais pas encore publiée dans une revue scientifique, a confirmé que cette nouvelle variante du virus était «50% à 74%» plus contagieuse que les souches jusque-là en circulation. Selon des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), à l’origine de l’étude, si des mesures encore plus restrictives ne sont pas prises, « Le nombre d’hospitalisations et de décès dus à Covid-19 atteindra des niveaux plus élevés en 2021 que ceux observés en 2020 ».

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La variante britannique a été repérée pour la première fois en France, chez un Français vivant au Royaume-Uni, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. Un cas similaire a été signalé en Allemagne, chez une femme arrivant par avion de Londres, et au Liban, également chez un passager de Londres. Cependant, pour l’instant, « Rien ne se voit » que la variante du coronavirus identifié en Afrique du Sud soit plus dangereux ou contagieux que son cousin britannique, a assuré le ministre sud-africain de la Santé Zwelini Mkhize.

Après l’annonce de sa découverte au Royaume-Uni, l’inquiétude avait poussé des dizaines de pays – dont beaucoup appliquaient encore la mesure, comme l’Allemagne – à couper leurs liaisons aériennes, maritimes ou terrestres avec lui en début de semaine, faisant des ravages sur son approvisionnement.

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  • L’armée britannique déployée, la situation «résolue» à Calais

Des milliers de chauffeurs routiers passé Noël dans leur camion, bloquée dans la région de Douvres, le principal port transmanche anglais, dans l’attente d’un test négatif pour que Covid-19 se lance sur le continent, qui a ré-autorisé le trafic à cette condition.

L’armée britannique a déployé 1 100 soldats dans la région pour effectuer des tests et distribuer de la nourriture et de l’eau. Grâce à cette opération massive de dépistage, plus de 4 500 camions ont pu quitter le Royaume-Uni depuis mercredi et plus de 10 000 tests, dont 24 positifs, ont été réalisés, selon les autorités britanniques.

De plus en plus de camions venant des côtes anglaises ont débarqué vendredi soir à Calais, dans le nord de la France, pour sa part, a annoncé la gestion de ce port, qui prévoit une situation « Complètement absorbé » Samedi.

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Le monde avec l’AFP

Delphine Perrault

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