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Netflix doit faire face au procès «Queen’s Gambit», selon les règles du juge américain

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Los Angeles (AFP) – Un juge de Los Angeles poursuit l’ancienne championne du monde d’échecs géorgienne pour 5 millions de dollars contre Netflix après qu’elle affirme avoir été diffamée dans un épisode de « The Queen’s Gambit ».

Le grand maître des échecs Nonna Gabrindashvili, 80 ans, a intenté une action en justice en septembre, affirmant qu’une ligne de la série affirmant qu’elle n’avait « jamais rencontré d’hommes » dans sa carrière était « manifestement sexiste et sous-estimée ».

Gaprindashvili a affronté des dizaines de rivaux masculins en 1968, l’année où la populaire série limitée « The Queen’s Gambit » tourne principalement.

Les avocats de Netflix ont tenté de rejeter le procès au motif que la série était une œuvre de fiction et était donc couverte par le premier amendement à la Constitution des États-Unis, qui protège la liberté d’expression.

Mais la juge fédérale Virginia Phillips a rejeté jeudi leur demande, déclarant que « le fait que la série soit une œuvre de fiction n’exonère pas Netflix de toute responsabilité pour diffamation si tous les éléments de diffamation étaient par ailleurs présents ».

« The Queen’s Gambit », avec Anya Taylor-Joy, est adapté du roman de 1983 de Walter Teves et raconte l’histoire d’un jeune orphelin qui devient le plus grand joueur d’échecs du monde.

Alors que le personnage central Beth Harmon est fictif, la série présente plusieurs personnages d’échecs réels, dont Gaprindashvili.

Gabrindashvili a été la première femme à recevoir le titre de grand maître par la Fédération internationale des échecs en 1978.

Juliette Deforest

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