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Ma vie de Godard réalisé par Joanna Walsh est un petit livre intéressant et sensuel – Laura Waddell

L’actrice française Brigitte Bardot s’entretient avec l’acteur Antoine Purceller lors du tournage du Masculin-Féminin de Jean-Luc Godard, à gauche, à Paris en 1965 (Photo : AFP via Getty Images)

Walsh a écrit plus tôt sur la pandémie, alors que la plupart d’entre nous ont rêvé de vols devenus impossibles et de frontières infranchissables, Walsh voyage avec imagination à travers la vision créative du cinéaste. « Avant, je voulais aller à Paris parce que cela m’était impossible. Maintenant que Paris est impossible pour quiconque en dehors de Paris, je vais faire comme si Paris Godard était tout à fait possible. »

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Mais on s’aperçoit vite qu’il ne s’agit pas seulement d’un bel hommage au réalisateur du nouveau cinéma français. À la base, My Life as a Godard Movie est une analyse critique du regard féminin, ici un cinéaste regarde les femmes à travers l’objectif de sa caméra.

Walsh analyse sa direction d’acteurs « inspirés », tels que les acteurs Anna Karina, Jean Seaborg et Brigitte Bardot, en accordant une attention particulière à la représentation de la beauté. Elle examine comment les notions de féminité idéale s’entremêlent avec sa vie, mais aussi ce qu’elle aime et désire dans ce monde onirique en celluloïd.

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Au milieu d’un hiver maussade, il y a encore de la magie – Laura Waddell

La tristesse du verrouillage est présente tout le temps, organiquement dirigée vers le désir de la ville comme on le voit au cinéma.

« J’aimerais être [Godard actress] Chantal Joya, non pas parce qu’elle était jolie mais parce qu’elle a rejoué le film, est toujours assise au café où l’on sert des crêpes « bizarres » ; Parce que je peux retourner chez elle à Paris parce que – je n’ai pas photographié ma vie – je ne peux pas retourner dans ma vie. »

Walsh est attiré par l’utilisation des couleurs primaires par Godard et considère leur attrait. « Il y a eu des articles sur le fait de tomber amoureux de la couleur ; que diriez-vous de tomber amoureux ? », ai-je demandé, décrivant plus tard les années 1970, sa décennie d’enfance, comme « un monde de couleurs secondaires – sarcelle, orange et marron ».

Mais ce que j’apprécie le plus dans ce roman fragmenté et enraciné, ce sont les lignes pointues de l’analyse féministe qui ancrent le thème du livre. Walsh note : « La beauté n’est pas l’apparence d’une fille, mais son apparence. Si la caméra la regarde avec amour, elle est belle. La beauté la découvre-t-elle ou la crée-t-elle ? »

Ma vie de film Godard est un petit livre intéressant et sensuel sur les looks et les regards.

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Juliette Deforest

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