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l’Union européenne et le Royaume-Uni proches d’un accord

Ils avaient une semaine pour parvenir à un accord. Tôt jeudi 24 décembre, l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni semblaient très proches d’un terrain d’entente sur leurs relations commerciales après la sortie effective de ce dernier de l’UE le 1est Janvier.

Les discussions finales autour de l’accord devaient se poursuivre  » Toute la nuit «  Mercredi à jeudi, annoncé tard dans la nuit sur Twitter Porte-parole de la Commission européenne Eric Mamer. Une source européenne avait évoqué mercredi « De grandes chances » pour conclure un accord dans les prochaines heures. Le Premier ministre irlandais Micheal Martin lui a parlé de « Signaux positifs » sur le canal RTE.

Si un accord est annoncé dans la journée, les États membres de l’UE devront approuver une procédure d’application provisoire de l’accord, afin qu’il entre en vigueur le premier jour de la nouvelle année, car le Parlement européen n’aura pas le temps de le ratifier d’ici là.

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Des désaccords importants subsistaient jusqu’au dernier moment, notamment en ce qui concerne le partage de quelque 650 millions d’euros de produits capturés chaque année par l’UE dans les eaux britanniques. L’Europe avait proposé de réduire ses captures dans les eaux britanniques de 25% sur une période de six ans – une offre insuffisante aux yeux du Royaume-Uni.

Malgré son faible poids économique, la pêche revêt une importance politique et sociale pour plusieurs États membres, dont la France, les Pays-Bas, le Danemark et l’Irlande. Mais les Britanniques en ont fait le symbole de leur souveraineté retrouvée après le divorce.

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Plus de trois ans de procédures

Formellement, le Royaume-Uni a quitté l’UE le 31 janvier 2020, mais est ensuite entré dans une période de transition pendant laquelle il reste soumis aux règles européennes, et donc aux accords commerciaux négociés par la Commission européenne au nom des États membres de l’UE, jusqu’en décembre 31, 2020.

En l’absence d’accord (« no deal »), les échanges entre Londres et le bloc des Vingt-Sept seraient gouverné de 1est Janvier 2021 par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonyme de droits de douane, de quotas, ainsi que de formalités administratives susceptibles d’entraîner des embouteillages et des retards de livraison.

La conclusion d’un texte en à peine dix mois serait un exploit pour Londres et Bruxelles, surtout pour un accord de cette ampleur, car de telles discussions prennent des années.

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Il avait également fallu deux ans et demi pour négocier l’accord de retrait scellant le départ britannique, conclu fin 2019, un texte qui apporte la sécurité juridique aux expatriés des deux côtés de la Manche et fournit des garanties pour le maintien de la paix sur le île d’Irlande.

Les négociations commerciales, menées par Michel Barnier côté européen et David Frost côté britannique, ont été compliquées par le Covid-19 avec des échanges par visioconférence et parfois même la suspension des discussions en raison de cas positifs entre les négociateurs.

Le processus de sortie de l’UE a été engagé à la suite du référendum britannique du 23 juin 2016, remporté par 51,9% des voix par les partisans du Brexit. Une première depuis la création de l’UE.

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Le monde avec l’AFP

Astor Abel

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