Economy

L’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Autriche et la Turquie supprimeront la politique fiscale de Google et transféreront les taxes vers le nouveau projet mené par les États-Unis et l’OCDE

La taxe numérique sera de 3% sur les revenus générés par la vente de données, la médiation et la publicité en ligne

Pas moins de six pays européens ont déjà annoncé qu’ils renonceraient La taxe sur les services numériques (DST) (communément appelée taxe Google) après avoir échoué à augmenter les revenus, ElEconomista.com rapporte aujourd’hui. L’Espagne, la France, l’Italie, l’Angleterre, l’Autriche et la Turquie ont exprimé leur intention de supprimer cette taxe et de réorienter leur politique fiscale vers le nouveau projet international, mené par les États-Unis, auquel participe l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Déjà en train de travailler. Ces pays attendront l’approbation des nouvelles règles fiscales de l’OCDE avant d’annuler leurs taxes Google.

L’OCDE négocie avec plus de 130 pays pour adapter le système fiscal international à la nouvelle réalité numérique. La proposition actuelle exigerait que certaines des plus grandes sociétés multinationales du monde paient une partie de leurs impôts sur le revenu là où se trouvent leurs consommateurs. C’est ce qu’on appelle le pilier 1 de la transformation fiscale de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

L’Espagne et d’autres pays maintiendront leurs propres taxes nationales sur le numérique jusqu’à l’entrée en vigueur du premier pilier de l’accord sur l’impôt sur les sociétés. Au plus tard le 31 décembre 2023.

À partir de 2024, il évaluera si les impôts payés par les multinationales américaines affectées par les taxes nationales sur le numérique sont plus élevés que ceux qu’elles auraient à payer sous le pilier 1. Si tel est le cas, l’Espagne et d’autres pays européens devront payer à ces entreprises un crédit d’impôt pour la différence entre les lanceurs d’alerte.

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Beaumont-Lefebvre

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