La Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a publié jeudi 6 janvier de nouveaux avertissements selon lesquels le nouveau service sans fil 5G pourrait perturber les vols, affirmant qu’il existait des « différences significatives » entre les protections de l’aviation américaines et celles utilisées en France.
Jeudi soir, la Federal Aviation Administration (FAA) a lancé une page Web consacrée à la 5G et à la sécurité aérienne, soulevant des questions sur l’impact potentiel sur l’électronique sensible des avions comme les altimètres.
Cette semaine, AT&T et Verizon ont convenu de prendre des précautions similaires à celles de la France. Lundi, les transporteurs ont annoncé qu’ils retarderaient l’utilisation du spectre de la bande C pour le service sans fil jusqu’au 19 janvier – un accord visant à éviter une crise de la sécurité aérienne et une perturbation des vols.
Mardi, le président Joe Biden a salué l’accord entre les opérateurs de téléphonie mobile et les régulateurs américains permettant le déploiement de la 5G dans les deux semaines. La FAA a déclaré que le retard lui permettrait d’évaluer les moyens de réduire les perturbations dans les altimètres et donnerait également aux entreprises plus de temps pour se préparer.
La Federal Aviation Administration a déclaré que les zones tampons des aéroports en France couvrent « 96 secondes de vol » tandis que les précautions de sécurité autour des aéroports américains ne protègent « que les 20 dernières secondes de vol ». Elle a déclaré que les faibles niveaux d’énergie temporaires aux États-Unis seraient 2,5 fois plus élevés qu’en France.
Elle a noté que la France exige que les antennes soient inclinées vers le bas pour réduire les interférences nuisibles, une règle qui fait défaut aux États-Unis.
« S’il existe un risque potentiel pour le public aérien, nous sommes obligés de suspendre l’activité, jusqu’à ce que nous ayons démontré qu’elle est sûre », a déclaré le site Web de la FAA. « Il est toujours nécessaire de démontrer la sécurité des altimètres radar dans l’environnement général américain 5G pour voler vers ces aéroports, nous devons donc prendre en compte la force du signal plus élevée lors de l’évaluation de la sécurité et des risques. »
