Alors que WhatsApp va obliger ses utilisateurs à partager leurs données avec Facebook, son concurrent Signal se noie dans les demandes d’inscription.
Le 8 février, les utilisateurs de WhatsApp qui ne souhaitent pas partager leurs données avec Facebook ne pourront plus utiliser l’application, a averti la société dans une notification envoyée à des millions d’utilisateurs dans le monde.
En cause, une mise à jour des conditions d’utilisation, qui permettra aux entreprises clientes de Facebook d’utiliser les données des utilisateurs de WhatsApp pour mieux communiquer avec eux. Face à cette évolution, de nombreuses personnes préfèrent opter pour le concurrent Signal.
«La confidentialité devrait être la norme»
Dans un tweet publié le 7 janvier peu avant 19 heures, Signal a annoncé un embouteillage de nouveaux utilisateurs souhaitant installer l’application.
«Les codes de vérification (envoyés par SMS pour vérifier son profil) sont actuellement retardés chez plusieurs opérateurs en raison du grand nombre de personnes essayant de s’inscrire sur Signal […]. Nous travaillons avec les opérateurs pour résoudre le problème le plus rapidement possible. Tenez bon », dit la société.
À une réponse d’un utilisateur établissant la connexion avec les nouvelles règles de confidentialité de WhatsApp, Signal a répondu que «la confidentialité devrait être la règle».
Si Facebook n’utilise pas – pour le moment – les données des utilisateurs de WhatsApp à des fins de publicité ciblée, certaines informations telles que les transactions, mais aussi le numéro de téléphone ou l’adresse IP peuvent être utilisées par ses clients professionnels via la messagerie. comme interface de relation client.
Selon l’App Store, WhatsApp recueille beaucoup de données personnelles, à commencer par le suivi des achats, de l’emplacement, du numéro de téléphone et même de la liste de contacts. Signal n’utilise que le numéro de téléphone, essentiel à son fonctionnement.
