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Les cas de gonorrhée mutante devraient exploser en 2021, stimulés par le coronavirus

C’est une conséquence inattendue de la pandémie de coronavirus. Selon l’OMS, des cas de «super-gonorrhée», une maladie sexuellement transmissible également connue sous le nom de «pisse chaude», ont explosé à travers la planète en 2020, favorisés notamment par l’utilisation accrue des «antibiotiques».

Cette forme mutante de gonorrhée, résistante aux traitements, devrait donc connaître une forte croissance en 2021, selon les autorités sanitaires. «L’utilisation excessive d’antibiotiques peut favoriser l’émergence d’une résistance à la gonorrhée», a déclaré l’OMS. L’azithromycine, un antibiotique fréquemment utilisé pour traiter les infections respiratoires, a donc été utilisée contre Covid-19 au début de la pandémie ».

Les autres médicaments et antibiotiques utilisés pour traiter les symptômes du Covid-19 peuvent également avoir une résistance améliorée dans la gonorrhée. La limitation de l’accès aux soins qu’implique la saturation des hôpitaux et les fermetures a également contribué à la propagation de la «super gonorrhée».

Encore plus inquiétant, la super-gonorrhée augmente de cinq le risque de contracter le VIH.

Les experts de l’OMS recommandent donc aux médecins de prescrire moins d’antibiotiques et ne le font qu’en dernier recours. Ils rappellent également la nécessité de se protéger systématiquement lors des rapports sexuels.

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Delphine Perrault

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