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Les 15 meilleures photos météo récompensées par la Royal Meteorological Society

Voici notre sélection des plus belles photos météo qui ont été récompensées lors du concours organisé par la Royal Meteorological Society en partenariat avec la Accuweather Society, le 17 octobre 2020, à Reading, au Royaume-Uni. Ce concours de photographe météorologique de l’année récompense chaque année les photographes qui ont réussi à prendre des photos spectaculaires de phénomènes météorologiques. Le jury composé de météorologues et de photographes a dû établir son palmarès parmi vingt-six finalistes choisis parmi plus de 7 700 participants au concours. Parmi ces finalistes figurait la photographe Tina Wright pour son magnifique cliché d’une tempête de sable ou haboob («vent fort» en arabe) survenue en Arizona en 2018.
[©Tina WRIGHT/Royal Meteorological Society]

Le photographe américain Rudolf Sulgan a reçu par le jury, la plus haute distinction du concours, à savoir le Grand Prix du Photographe météorologique de l’année 2020. Prise durant l’hiver 2018, cette photo montre des passants pris dans le blizzard alors qu’ils traverser le pont de Brooklyn, New York.
[©Rudolf SULGAN/Royal Meteorological Society]

Le lauréat du deuxième prix du photographe météo de l’année 2020 est le photographe vietnamien Vu Trung Huan, pour sa photo intitulée «Tea Hills». Sur cette photo, il a réussi à capturer le moment où les collines couvertes de thé de Long Coc au Vietnam, émergent lentement de la brume matinale alors que le soleil ne s’est pas encore levé.
[©Vu Trung HUAN/Royal Meteorological Society]

Le photographe russe Alexey Trofimov a reçu le prix du public pour sa photo du lac Baïkal en Sibérie. Sur les vingt-six photos finalistes, sa photo intitulée « Baïkal Treasure » a été acclamée par le public avec un total de 11 275 votes favorables. Contenant environ un cinquième de l’eau douce de la planète, le lac Baïkal est le lac d’eau douce le plus grand et le plus profond du monde. Par temps très froid, de janvier à mai, le lac gèle. Mais à partir de fin février et surtout en mars, la banquise change sous l’action du dégel, si bien que la glace se fissure et fait remonter à la surface des blocs de glace d’une couleur turquoise intense, qui seront sculptés par la glace. phases de vent, de gel et de dégel.
[©Alexey TROFIMOV/Royal Meteorological Society]

Parmi les finalistes figurait «Predawn Thunderstorm over El Paso, Texas» de l’Américaine Lori Grace Bailey. Ce photographe et chasseur d’orage a pris juste avant l’aube, cette superbe image d’un orage avec ce magnifique éclair frappant la ville texane d’El Paso, en novembre 2019. [©Lori Grace BAILEY/Royal Meteorological Society]

Récompensée par le jury, Kolesnik Stephanie Sergeevna est lauréate du prix du jeune photographe météo de l’année 2020, pour «Frozen Life». Ce photographe russe, âgé de 17 ans seulement, a immortalisé une feuille d’arbre coincée dans la glace, figée pour l’éternité au milieu de bulles d’air, à Chakhty, en Russie. [©Kolesnik Stephanie SERGEEVNA/Royal Meteorological Society]

Autre finaliste, le photographe américain Preston Stoll a également retenu l’attention du jury avec « Trees & Fog », photo prise au Colorado, Etats-Unis, en décembre 2017. Cette image dépeint de manière minimaliste, un bosquet d’arbres givrés perdus dans le brouillard. [©Preston STOLL/Royal Meteorological Society]

«Dream», photo de Sabrina Garafoli faisait partie de la sélection des meilleures photographies pour ce concours de photographe météo de l’année. En 2016, durant la saison d’automne, le photographe italien a réussi à capturer aux petites heures du matin dans une vallée lombarde, la formation de brouillard et de brume matinale éclairée uniquement par les rayons crépusculaires du soleil, à Paderno d’Adda, en Italie. [©Sabrina GAROFOLI/Royal Meteorological Society]

Le photographe britannique Andrew McCaren a été remarqué dans ce concours pour « Dam Wet », une image prise près du village de Shap, dans le comté de Cumbria au nord-ouest de l’Angleterre. Prise après de fortes pluies, cette photo montre de l’eau de pluie tombant en cascade sur le mur du barrage de Wet Sleddale, un réservoir qui alimente la ville de Manchester en eau. [©Andrew MCCAREN/Royal Meteorological Society]

La photo du photographe croate Sime Baresic a été choisie pour figurer parmi les photos finalistes. Sur cette photo prise en mai 2020, un orage supercellulaire, parfois appelé supercellule orageuse, est vu se déplacer à travers le parc naturel du lac Vrana, en Croatie. Il s’agit d’un type particulier d’orage souvent associé à des phénomènes violents tels que les tornades et les fortes tempêtes de grêle. [©Sime BARESIC/Royal Meteorological Society]

«A Thirsty Earth» était également une photo finaliste du concours. Prise à l’aide d’un drone en 2019 au Bangladesh, cette photo est l’œuvre d’Abdul Momin. Elle témoigne d’une grave sécheresse à proximité de la ville portuaire de Chittagong. Il existe quatre types principaux de sécheresse: agricole, hydrologique, météorologique et socio-économique. [©Abdul Momin/Royal Meteorological Society]

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Le photographe chilien Francisco Javier Negroni Rodriguez a été finaliste du concours avec sa photo «El Chaltén». Il a photographié un nuage assez rare, en forme de soucoupe volante appelée nuage lenticulaire, qui s’était formé au-dessus d’El Chaltén, une montagne située en Patagonie à la frontière entre l’Argentine et le Chili.
[©Francisco Javier NEGRONI RODRIGUEZ/Royal Meteorological Society]

La photo d’Adrian Campfield «Just Walking in the Rain» a été sélectionnée parmi les meilleures de cette édition 2020 du concours. Après le début soudain d’un violent orage, le photographe anglais a pris cette photo des fortes pluies qui sont tombées sur le quai de la gare de Londres Waterloo, où il attendait le train. Pour qualifier l’intensité des précipitations, une pluie qui tombe à une vitesse de 1 à 3 mm par heure est dite faible, celle qui tombe à une vitesse de 4 à 7 mm par heure est définie comme modérée, tandis que celle qui dépasse 8 mm et plus par heure est considéré comme fort. [©Adrian CAMPFIELD/Royal Meteorological Society]

Delphine Perrault

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