Le secteur cinématographique français gravement endommagé recevra un renflouement de 106 millions de dollars
Les exploitants, producteurs et distributeurs français bénéficieront d’un renflouement de 90 millions d’euros (106 millions de dollars) de l’Office national du film (CNC) pour compenser la perte de revenus causée par la fermeture de six mois des cinémas.
Le dispositif approuvé jeudi est poussé par les syndicats du cinéma depuis mai, date à laquelle les cinémas ont rouvert avec une capacité d’audience limitée à 65% et un couvre-feu à 21 heures, après avoir été fermés depuis le 30 octobre.
Le secteur cinématographique du pays est maintenant aux prises avec une exigence stricte du 21 juillet selon laquelle les destinataires doivent présenter un certificat numérique Covid de l’UE – généralement appelé « permis de santé » – avec une preuve de vaccination ou un récent test PCR négatif afin d’accéder aux lieux culturels, y compris cinémas. Depuis que Macron a annoncé cette nouvelle loi le 12 juillet, le déploiement du vaccin s’est accéléré à un rythme sans précédent, mais au 25 juillet, seulement 49,3% de la population en France était complètement vaccinée, selon l’AFP.
Alors que la France fait face à une quatrième vague d’infections en raison d’une propagation de type delta, le pays a adopté dimanche un projet de loi exigeant que les bars, restaurants, gymnases et autres lieux intérieurs obligent les clients à présenter une carte de santé de début août à novembre. . 15.
Le box-office français, qui a retrouvé ses niveaux d’avant la pandémie tout en permettant aux cinémas d’ouvrir à pleine capacité depuis le 1er juillet, a vu les entrées chuter de 70% à 80% dans certains films comme « F9 », le dernier opus de l’Universal la franchise. Avec Vin Diesel, depuis le début des nouvelles procédures sanitaires. Une ribambelle de titres cannois souffre également en salles, dont le film primé à la Palme d’Or « Titane » de Julia Ducornu, « Annette » de Leos Carax et « Benedetta » de Paul Verhoeven » qui ont vu leurs entrées reculer de 27%, 51% et 62 % dans les cinq premiers jours de la nouvelle inscription.
Plusieurs sorties de films de grande envergure, dont « Eiffel » de Pathé, sont maintenant en jeu alors que les distributeurs envisagent de les reporter à l’automne. Gaumont a précédemment déclaré qu’il était impatient de conserver l’édition du 4 août de « OSS 117: From Africa With Love », qui a clôturé le Festival de Cannes. Les décisions finales seront prises au début de la semaine prochaine. Les distributeurs ont programmé leurs films pour l’été pour profiter du battage médiatique post-cannois et éviter le chaos des sorties prévues à l’automne.
Dans le cadre du CNC, les exploitants recevront 59,3 millions d’euros, qui couvriront le loyer ainsi que les frais fixes pour les grands cinémas, tandis que les petits cinémas recevront un bonus. En attendant, les producteurs recevront 16,7 millions d’euros et recevront également un bonus de 25 % sur les subventions existantes s’ils sortent leurs films en salles avant le printemps 2022. Des subventions supplémentaires seront également accordées aux sociétés ayant produit au moins un film. produits ou distribués qui ont été perturbés en raison de l’épidémie a entraîné des coûts supplémentaires.
Les distributeurs recevront également 14 millions d’euros au CNC via une prime aux subventions existantes pour les films sortis d’ici au printemps 2022 et un fonds pour les entreprises les plus fragiles.
Cependant, les syndicats locaux du cinéma demandent au comité de mettre en place un plan de sauvetage supplémentaire pour les aider à faire face aux pertes causées par les nouvelles règles du gouvernement sur les vaccins et soulignent le fait que ces règles ont été mises en œuvre dans des lieux culturels de moins de 10 jours. Après cela a été annoncé, ce qui n’a pas laissé suffisamment de temps aux gens pour les vacciner complètement. Les personnes vaccinées peuvent obtenir un permis sanitaire une semaine après le deuxième vaccin, soit un mois entre le premier vaccin et l’obtention de la carte. Les syndicats du cinéma ont également fait valoir que les restaurants et les bars disposaient de trois semaines supplémentaires avant d’être tenus d’appliquer les nouvelles restrictions.
Le pays a été déchiré par la législation sur les laissez-passer de santé avec de grandes manifestations à travers le pays, rassemblant des personnes qui comparent le gouvernement de Macron à une dictature. Parmi les manifestants anti-vaccination, ainsi que des politiciens de droite et des manifestants du mouvement des gilets jaunes. Plus de 160 000 personnes ont manifesté dans toute la France ce week-end, et d’autres manifestations auront lieu ce week-end.